Le Kenya vise à réaliser l’accès universel à la santé sexuelle et procréative et à prendre des mesures progressistes en faveur de l’autonomisation économique des femmes

Afin de protéger les gains obtenus par les femmes dans le cadre de sa nouvelle constitution nationale, le Kenya promulguera les lois et les politiques qui conviendront à cette fin, en veillant à en assurer l’exécution et le suivi. Il vise à une accélération des progrès vers l’accomplissement des engagements de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, en particulier par la généralisation de l’accès à la santé sexuelle et procréative. Il affectera des ressources adéquates à l’égalité des sexes et renforcera les mécanismes de budgétisation sensible à la dimension du genre. Pour appuyer l’autonomisation économique des femmes, la politique des marchés publics sera affinée de manière à ouvrir des opportunités pour les femmes. Par des actions progressistes, le gouvernement améliorera l’accès des femmes à des emplois décents et s’attaquera aux disparités salariales entre les sexes. La mise en œuvre des politiques et lois nationales sur la violence basée sur le genre sera accélérée en impliquant les hommes et les garçons et en visant à éliminer toutes les pratiques nocives, y compris la mutilation génitale féminine et le mariage des enfants. Le Kenya vise à ce que les femmes puissent entièrement et effectivement participer aux prises de décisions à tous les niveaux de la vie politique, économique et publique. Il prendra des mesures pour assurer l’accès à un enseignement de qualité aux filles et garçons, et pour encourager les femmes à opter pour des carrières dans les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques. Prenant la parole devant la réunion des leaders mondiaux le 27 septembre 2015, le président Uhuru Kenyatta a déclaré : « Nous veillerons à assurer la participation entière et réelle des femmes, et à leur donner des chances égales d’accession à des positions de leadership à tous les niveaux décisionnels de la vie politique, économique et publique ».