Le Libéria s’engage à adopter un projet de loi sur la violence domestique et à agir en vue de mettre fin à la mutilation génitale des filles

Le Libéria entend adopter son projet de loi relatif à la violence domestique et à appuyer la mise en vigueur d’une loi refusant la libération sous caution aux auteurs de viols. Il continuera à défendre les droits et les lois assurant aux enfants l’accès à une éducation de qualité, et il entreprendra d’améliorer les formations et conditions de travail des personnels sanitaires en vue de proposer de meilleurs services de santé, en s’appuyant pour cela sur l’expérience acquise lors de la récente épidémie d’Ebola. Malgré les difficultés qui se dresseront sur cette voie, il agira avec détermination pour édicter des lois interdisant la mutilation génitale féminine et engager des actions exécutoires pour réprimer cette pratique. D’autres efforts viseront à améliorer les conditions de vie et de travail de femmes vulnérables occupant des emplois informels. Dans le cadre d’un processus continu de révision constitutionnelle, les femmes se verront accorder prioritairement une place garantie dans les affaires et la gouvernance du pays. Prenant la parole devant la réunion des leaders mondiaux le 27 septembre 2015, la présidente Ellen Johnson Sirleaf a déclaré : « Mon gouvernement est décidé à améliorer les conditions de vie et de travail de femmes travaillant dans le secteur informel, car ce sont elles qui assurent la résilience de notre économie et sont pourtant les plus désavantagées ».