ODD 10 : Réduire les inégalités dans les pays et d’un pays à l’autre

On the last day of her trip to Morocco to commemorate International Women’s Day, UN Women Executive Director Michelle Bachelet, met with rural women of the Soulalyates ethnic group, who have been striving for inheritance and property rights. Photo: UN Women/Karim Selmaoui
Photo: ONU Femmes/Karim Selmaou

Cibles

  • D’ici à 2030, autonomiser toutes les personnes et favoriser leur intégration sociale, économique et politique, indépendamment de leur âge, de leur sexe, de leurs handicaps, de leur race, de leur appartenance ethnique, de leurs origines, de leur religion ou de leur statut économique ou autre.
  • D’ici à 2030, faire en sorte, au moyen d’améliorations progressives, que les revenus des 40 % les plus pauvres de la population augmentent plus rapidement que le revenu moyen national, et ce de manière durable.
  • Assurer l’égalité des chances et réduire l’inégalité des résultats, notamment en éliminant les lois, politiques et pratiques discriminatoires et en promouvant l’adoption de lois, politiques et mesures adéquates en la matière.
  • Adopter des politiques, notamment sur les plans budgétaire, salarial et dans le domaine de la protection sociale, et parvenir progressivement à une plus grande égalité.
  • Améliorer la réglementation et la surveillance des institutions et marchés financiers mondiaux et renforcer l’application des règles.
  • Faire en sorte que les pays en développement soient davantage représentés et entendus lors de la prise de décisions dans les institutions économiques et financières internationales, afin que celles-ci soient plus efficaces, crédibles, transparentes et légitimes.
  • Faciliter la migration et la mobilité de façon ordonnée, sans danger, régulière et responsable, notamment par la mise en œuvre de politiques de migration planifiées et bien gérées.
  • Mettre en œuvre le principe d’un traitement spécial et différencié pour les pays en développement, en particulier les pays les moins avancés, conformément aux accords de l’Organisation mondiale du commerce.
  • Stimuler l’aide publique au développement et les flux financiers, y compris les investissements étrangers directs, pour les États qui en ont le plus besoin, en particulier les pays les moins avancés, les pays d’Afrique, les petits États insulaires en développement et les pays en développement sans littoral, conformément à leurs plans et programmes nationaux.
  • D’ici à 2030, faire baisser au-dessous de 3 % les coûts de transaction des envois de fonds effectués par les migrants et éliminer les couloirs de transfert de fonds dont les coûts sont supérieurs à 5 %.
ODD 10 : Inégalités réduites

Dans le monde actuel, les inégalités demeurent profondément ancrées. Entre 1988 et 2008, les 5 pour cent de personnes les plus riches gagnaient 44 pour cent du total des revenus mondiaux, alors que la situation des plus pauvres était restée quasiment inchangée. Dans les pays en développement, l’inégalité des salaires a augmenté de 11 pour cent entre 1990 et 2010.

les femmes divorcees sont deux fois plus susceptibles de vivre dans la pauverete que les hommes divorces

Gagnant des salaires inférieurs et disposant de moins de biens que les hommes, les femmes, notamment les mères célibataires, vivent généralement avec moins de 50 pour cent du salaire médian. Selon certains éléments factuels, les inégalités entre les sexes dans les ménages constituent un puissant facteur de l’inégalité globale des salaires qui prévaut dans la société.

Une telle tendance est injuste et érode le tissu social, tout en exacerbant l’inefficience économique et l’adoption de pratiques environnementales non viables. Entre autres raisons, les inégalités entre les pays laissent les plus pauvres d’entre eux sans ressources financières ou opportunités commerciales, ce qui ne leur permet pas d’appliquer des politiques en faveur de l’égalité des sexes et d’autres formes d’inclusion. Les politiques économiques et sociales nationales doivent être orientées spécifiquement vers une réduction des inégalités entre les sexes.

Pour les femmes et les filles, les inégalités entre les sexes se répercutent sur leurs revenus ainsi que sur d’autres aspects essentiels de leur bien-être, tels que la santé et l’éducation. Les recoupements avec d’autres types de discrimination, tels que ceux liés à l’âge, aux handicaps, à l’appartenance ethnique, à la migration et au statut économique, exacerbent considérablement les inégalités.

ONU Femmes s’emploie à réduire les inégalités au sein des pays et entre eux en promouvant l’inclusion et l’égalité à tous les niveaux, par le biais de lois, de politiques et de programmes publics. Nous adoptons une approche fondée sur les droits humains pour traiter les inégalités et la discrimination, notamment en impliquant fortement des organisations féminines et d’autres agentes du changement ainsi qu’en accordant la priorité aux femmes les plus pauvres et les plus marginalisées, y compris les migrantes, les réfugiées et les femmes handicapées.

Reportages

Emm Ali. Photo: UN Women/Christopher Herwig

Où je me tiens : « Avec chaque fil que je tissais…je me suis peu à peu extraite de mes souffrances »
À 47 ans, Emm Ali* a subi une immense perte. Réfugiée syrienne vivant dans le camp de réfugiés de Za’atari en Jordanie depuis 2013, elle a trouvé un sens à sa vie en joignant le programme « argent contre travail » d’ONU Femmes, en tissant des tapis. Le programme « argent contre travail » est le plus important employeur des femmes réfugiées dans le camp.


Jana Mustafa. Photo: UN Women/Eunjin Jeong

Dans les propos de Jana Mustafa : « Un handicap ne devrait empêcher personne de tout recommencer »
Jana Mustafa a perdu son emploi en raison d’un mariage marqué par la violence. Après avoir subi des violences physiques et psychologiques pendant des années, elle a divorcé de son mari, avec l’assistance juridique d’une initiative soutenue par ONU Femmes. Comme elle a l’espoir de commencer une nouvelle vie, Jana Mustafa veut ouvrir un petit commerce pour subvenir aux besoins de son fils Jamal qui a six ans et pour prouver que son handicap n’est pas un problème.


Edna Valdez, 58, worked for four years as a domestic worker in Hong Kong under harsh conditions.

Photoreportage : Aux Philippines, des travailleuses migrantes refondent leur vie et se défendent mutuellement
Chaque année, quelque 172 000 femmes des Philippines quittent le pays comme travailleuses migrantes, principalement en tant qu’employées de maison. Les employées de maison sont particulièrement vulnérables à la violence et à l’exploitation, mais lorsque des opportunités de migration sûres se présentent, les femmes prospèrent et apportent leur contribution en fournissant des services de qualité et en obtenant des revenus appréciables.