ODD 3 : Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge

 Indigenous women in Ipiales, Colombia attend a community meeting, many with their children.  2015. Photo: UN Women/Ryan Brown
Photo: UN Women/Ryan Brown

Cibles

  • D’ici à 2030, faire passer le taux mondial de mortalité maternelle au-dessous de 70 pour 100 000 naissances vivantes.
  • D’ici à 2030, assurer l’accès de tous à des services de soins de santé sexuelle et procréative, y compris à des fins de planification familiale, d’information et d’éducation, et la prise en compte de la santé procréative dans les stratégies et programmes nationaux.
  • D’ici à 2030, éliminer les décès évitables de nouveau-nés et d’enfants de moins de 5 ans, tous les pays devant chercher à ramener la mortalité néonatale à 12 pour 1 000 naissances vivantes au plus et la mortalité des enfants de moins de 5 ans à 25 pour 1 000 naissances vivantes au plus.
  • D’ici à 2030, mettre fin à l’épidémie de sida, à la tuberculose, au paludisme et aux maladies tropicales négligées et combattre l’hépatite, les maladies transmises par l’eau et autres maladies transmissibles.
  • D’ici à 2030, réduire d’un tiers, par la prévention et le traitement, le taux de mortalité prématurée due à des maladies non transmissibles et promouvoir la santé mentale et le bien-être.
  • Renforcer la prévention et le traitement de l’abus de substances psychoactives, notamment de stupéfiants et d’alcool.
  • D’ici à 2020, diminuer de moitié à l’échelle mondiale le nombre de décès et de blessures dus à des accidents de la route.
  • Faire en sorte que chacun bénéficie d’une assurance-santé, comprenant une protection contre les risques financiers et donnant accès à des services de santé essentiels de qualité et à des médicaments et vaccins essentiels sûrs, efficaces, de qualité et d’un coût abordable.
  • D’ici à 2030, réduire nettement le nombre de décès et de maladies dus à des substances chimiques dangereuses et à la pollution et à la contamination de l’air, de l’eau et du sol.
  • Renforcer dans tous les pays, selon qu’il convient, l’application de la Convention-cadre de l’Organisation mondiale de la Santé pour la lutte antitabac.
  • Appuyer la recherche et la mise au point de vaccins et de médicaments contre les maladies, transmissibles ou non, qui touchent principalement les habitants des pays en développement, donner accès, à un coût abordable, à des médicaments et vaccins essentiels, conformément à la Déclaration de Doha sur l’Accord sur les ADPIC et la santé publique, qui réaffirme le droit qu’ont les pays en développement, pour protéger la santé publique et, en particulier, assurer l’accès universel aux médicaments, de recourir pleinement aux dispositions de l’Accord sur les ADPIC qui ménagent une flexibilité à cet effet.
  • Accroître considérablement le budget de la santé et le recrutement, le perfectionnement, la formation et le maintien en poste du personnel de santé dans les pays en développement, notamment dans les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement.
  • Renforcer les moyens dont disposent tous les pays, en particulier les pays en développement, en matière d’alerte rapide, de réduction des risques et de gestion des risques sanitaires nationaux et mondiaux.
ODD 3 : Bonne santé et bien-être

Les femmes et les hommes ont différents besoins en matière de soins de santé, mais toutes et tous disposent d’un droit égal à vivre en bonne santé.

830 femmes meurent chaque jour de causes évitables liens a la grossesse et a l’accouchement

Toutefois, pour de nombreuses femmes et filles, la discrimination basée sur le genre entrave leur accès aux soins de santé, pour diverses raisons comprenant notamment des ressources financières moindres et une mobilité limitée.

À cela viennent s’ajouter d’autres difficultés résultant des disparités entre les hommes et les femmes, qui limitent la capacité de ces dernières à se maintenir en bonne santé. Par exemple, elles passent de longues heures à exécuter des travaux domestiques ou travaillent dans des environnements dangereux, ou encore, elles sont confrontées à des actes de violence basée sur le genre – les mécanismes de prévention et de protection se révélant souvent inadaptés. 

Les grossesses et les accouchements en particulier posent des risques importants. Chaque jour dans le monde, 830 femmes meurent de causes évitables liées à des complications en cours de grossesse ou d’accouchement. À l’échelle mondiale, leur nombre s’est élevé à environ 303 000 en 2015.

ONU Femmes promeut le bien-être et la santé des femmes en travaillant avec les gouvernements en vue d’améliorer la prestation des services de santé pour les femmes et les filles, y compris les victimes d’actes de violence, et en soutenant les partenaires non gouvernementaux pour combler les écarts dans ce domaine. Nous nous efforçons d’éliminer les pratiques qui mettent les femmes et les filles en danger, telles que le mariage d’enfant, et nous soutenons les efforts visant à éradiquer les lois et les pratiques discriminatoires qui entravent l’accès des femmes aux services de soins de santé sexuelle et reproductive.

Reportages

Au Liberia, la santé maternelle bénéficie d’un nouveau coup de pouceAvec 1 072 décès maternels pour 100 000 naissances, le Liberia affiche l’un des taux de mortalité maternelle les plus élevés au monde. Dans les régions isolées, les infrastructures et les équipements sont rarement disponibles ; les sages-femmes et le personnel soignant doivent procéder à des accouchements de nuit sans électricité. Grâce à des systèmes d’éclairage solaire installés par ONU Femmes et ses partenaires, la situation s’est améliorée dans vingt-six dispensaires et cinq nouveaux lieux d’accueil destinés aux femmes enceintes.
Chum Sopha, now 29, works with HIV-positive women in Roka Village in north-west Cambodia.

Où je me tiens : Chum Sopha
Chum Sopha avait 27 ans lorsqu’elle a été déclarée séropositive, suite à une épidémie majeure de VIH dans son village au Cambodge. Avec l’appui d’ONU Femmes, Chum Sopha, en compagnie d’autres femmes séropositives, a créé un groupe de soutien qui l’a aidée à lutter contre la discrimination. Aujourd’hui, elle est pleine d’espoir et est confiante dans sa capacité à vivre une vie pleinement fonctionnelle.


Midwife Lorina Karway attends to a new mother in the post-partum ward of the Bodowhea Clinic in River Cess Liberia. Photo: UN Women/Winston Daryoue

Au Liberia, la santé maternelle bénéficie d’un nouveau coup de pouce
Avec 1 072 décès maternels pour 100 000 naissances, le Liberia affiche l’un des taux de mortalité maternelle les plus élevés au monde. Dans les régions isolées, les infrastructures et les équipements sont rarement disponibles ; les sages-femmes et le personnel soignant doivent procéder à des accouchements de nuit sans électricité. Grâce à des systèmes d’éclairage solaire installés par ONU Femmes et ses partenaires, la situation s’est améliorée dans vingt-six dispensaires et cinq nouveaux lieux d’accueil destinés aux femmes enceintes.


Anna Aryabinska “Almost everybody is completely shocked to learn that I have been living with HIV for over 11 years.” Photo: UN Women/Volodymyr Shuvayev

Vivre avec le VIH et la violence en Ukraine : des femmes s’expriment et instaurent la solidarité
En Ukraine, 35 pour cent des femmes vivant avec le VIH ont subi des violences depuis l’âge de 15 ans, et l’absence de prise de conscience, de refuges et de services de soutien constitue pour elles des défis supplémentaires à relever. Une initiative soutenue par ONU Femmes favorise la prise de conscience et est synonyme de renaissance pour les femmes séropositives victimes de violence, et elle les aide aussi à améliorer leur santé et la qualité de leur vie.