ODD 6 : Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau

Chandra Kala Thapa, one of many smallholder women farmers from Ranichuri village in Sindhuli district, was barely able to produce enough grains to feed her family. With support from the Joint Programme, she converted her field from grain production to high-value vegetables. “Now the prices are good and the money comes on time. This was not the case when I used to cultivate grains instead of high-value vegetables,” she says. Photo: UN Women/Narendra Shrestha
Photo: ONU Femmes/Narendra Shrestha

Cibles

  • D’ici à 2030, assurer l’accès universel et équitable à l’eau potable, à un coût abordable.
  • D’ici à 2030, assurer l’accès de tous, dans des conditions équitables, à des services d’assainissement et d’hygiène adéquats et mettre fin à la défécation en plein air, en accordant une attention particulière aux besoins des femmes et des filles et des personnes en situation vulnérable.
  • D’ici à 2030, améliorer la qualité de l’eau en réduisant la pollution, en éliminant l’immersion de déchets et en réduisant au minimum les émissions de produits chimiques et de matières dangereuses, en diminuant de moitié la proportion d’eaux usées non traitées et en augmentant considérablement à l’échelle mondiale le recyclage et la réutilisation sans danger de l’eau.
  • D’ici à 2030, augmenter considérablement l’utilisation rationnelle des ressources en eau dans tous les secteurs et garantir la viabilité des retraits et de l’approvisionnement en eau douce afin de tenir compte de la pénurie d’eau et de réduire nettement le nombre de personnes qui souffrent du manque d’eau.
  • D’ici à 2030, mettre en œuvre une gestion intégrée des ressources en eau à tous les niveaux, y compris au moyen de la coopération transfrontière selon qu’il convient.
  • D’ici à 2020, protéger et restaurer les écosystèmes liés à l’eau, notamment les montagnes, les forêts, les zones humides, les rivières, les aquifères et les lacs.
  • D’ici à 2030, développer la coopération internationale et l’appui au renforcement des capacités des pays en développement en ce qui concerne les activités et programmes relatifs à l’eau et à l’assainissement, y compris la collecte de l’eau, la désalinisation, l’utilisation rationnelle de l’eau, le traitement des eaux usées, le recyclage et les techniques de réutilisation.
  • Appuyer et renforcer la participation de la population locale à l’amélioration de la gestion de l’eau et de l’assainissement.
ODD 6 : Eau propre et assainissement

L’eau est indispensable à la vie, mais trop souvent et pour trop de personnes, il est difficile de s’en procurer ou elle est impropre à la consommation.

dans 80% des foyers prives d’eau courante, la course d’eau incombe aux femmes et aux filles

Dans 80 pour cent des ménages souffrant d’un manque d’eau, ce sont les femmes et les filles qui sont chargées de la collecter. Cela signifie qu’il leur faut souvent parcourir de longues distances lourdement chargées et, dans certains cas, faire face à des risques élevés de violence. Le temps qu’elles passent à aller chercher de l’eau est susceptible d’empêcher les filles d’aller à l’école et de réduire la possibilité pour les femmes de gagner un revenu.

Le manque d’eau et d’installations sanitaires a de graves conséquences sur la santé. Et lorsque les membres de leurs familles tombent malades à cause de ces manques, les femmes doivent affronter un fardeau de tâches alourdi ; en outre, elles sont exposées à d’autres menaces sur leur santé, dont le trachome, qui est associé à une mauvaise hygiène et peut entraîner la cécité. Lors des accouchements, la survie des mères et des bébés peut ne tenir qu’à la disponibilité d’une eau propre et d’installations sanitaires.

Ces dernières décennies, plusieurs milliards de personnes dans le monde ont pu accéder à de l’eau salubre et à des installations sanitaires. Le changement climatique et la pollution ont toutefois intensifié la consommation d’eau. En 2015, 2,1 milliards de personnes n’avaient pas accès à des services de distribution d’eau potable gérés de façon sûre. Beaucoup dépendent encore de sources telles que des puits et des cours d’eau non protégés. Environ 2,4 milliards de personnes utilisent des installations sanitaires non améliorées qui peuvent polluer l’eau et propager des maladies.

ONU Femmes œuvre en faveur de l’approvisionnement en eau et de systèmes d’assainissement pour toutes et tous en aidant les gouvernements à élaborer des politiques et des programmes qui répondent aux besoins des femmes et renforcent des services durables. Ces politiques et programmes prévoient notamment des mesures visant à faciliter l’accès à de l’eau potable afin de permettre aux femmes d’avoir plus de temps pour gagner un revenu, d’augmenter la probabilité que les filles aillent à l’école, et d’améliorer la santé et l’hygiène dans les familles. [1]

Reportages

Lorraine Kakaza. Photo: UN Women Cambodia/Helen Sullivan

Où je me tiens : Lorraine Kakaza
Lorraine Kakaza est une bénévole communautaire de Carolina, en Afrique du Sud. Son village est dépourvu d’accès à l’eau propre et salubre, ce qui a affecté la santé et les moyens d’existence des femmes, en particulier celles qui dépendent de l’agriculture. Lorraine Kakaza utilise des podcasts pour accroître la sensibilisation à cette situation.


Paulina Epung'u collects water in Turkana county. Photo: UN Women/Kennedy Okoth

Dans les communautés pastorales du Kenya, les femmes sont les premières à souffrir de la sécheresse
Dans le comté aride de Turkana, dans le nord du Kenya, les femmes doivent parcourir à pied des distances chaque jour plus longues pour aller chercher de l’eau. Leurs moyens d’existence sont également affectés, car les communautés dépendent fortement du bétail. ONU Femmes travaille de concert avec l’Autorité kenyane de gestion de la sécheresse pour s’assurer que toutes les interventions visant à traiter le problème de la sécheresse prennent en considération les vulnérabilités particulières des femmes et des filles.


Community leaders, traditional healers and volunteer peer educators after a training on Chhaupadhi myths about the harmful chhaupadi practice. Photo Courtesy of Puspa Pokharel

Abolir le chhaupadi, briser la stigmatisation de la menstruation dans le Népal rural
Dans le Népal rural, la menstruation est un sujet tabou et les filles qui ont leurs règles sont confinées dans des remises appelées « chhaupadi » où elles sont exposées au froid, sont dépourvues d’installations sanitaires adéquates et courent le risque d’être exploitées sexuellement et attaquées par des animaux. Restless Development Nepal, en partenariat avec le Fonds spécial des Nations Unies, éduque les jeunes gens et leurs communautés afin de briser les mythes à propos de la menstruation.