All Africa Games soutiennent la campagne Tous UNiS du Secrétaire général de l’ONU

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En septembre, le petit district de Zimpeto situé dans la banlieue de Maputo au Mozambique était pendant deux semaines la capitale des sports africains, en sa qualité d'hôte des 10èmes jeux africains. Environ 5.000 athlètes africains, parmi lesquels plus de la moitié étaient des femmes, sont venus de tout le continent pour concourir dans différentes disciplines sportives. La campagne Tous UNiS pour mettre fin à la violence contre les femmes a profité de cette opportunité pour mobiliser les athlètes à défendre les droits des femmes.

La campagne a distribué des bannières, des posters, des flyers, des cartons rouges et des tee-shirts, atteignant ainsi presque 20.000 athlètes et spectateurs. A l'instar du symbole sanctionnant une erreur commise dans un jeu, ces cartons rouges comportaient des messages tels que: «avoir un rapport sexuel avec des filles mineures», «avoir un rapport sexuel avec une femme sans son consentement, même si c'est votre femme», «frapper une femme» et «utiliser son statut et de l'argent pour contrôler la vie d'une femme ».

Quatorze équipes nationales ont assisté à des ateliers sur les moyens pour mettre fin aux violences contre les femmes dans des pays spécifiques. Ces ateliers ont fourni des informations détaillées sur les objectifs de la campagne Tous UNiS, encouragé les discussions sur la manière de mettre fin à la violence, posé des questions et encouragé les athlètes à faire passer le message chez eux. Une des suggestions émises a été d'inclure la problématique de la violence contre les femmes et les filles dans les programmes scolaires, afin que les femmes et les hommes puissent en apprendre davantage dès le plus jeune ge.

Au cours de l'une des sessions, Caroline, athlète de Netball en Zambie, a mis l'accent sur le fait qu'il n'existe pas de différence entre les hommes et les femmes. Son message était le suivant : «Femmes d'Afrique, soyez fortes et luttez pour mettre fin à la violence»

G. K. Simon, entraineur de karaté au Ghana, a déclaré au cours d'un autre rassemblement : «il est vraiment douloureux d'entendre ou de voir qu'une femme ou une fille a été violée ou victime d'abus par un homme compatriote. Nous devons nous unir contre cette violence. Ainsi nous jouerons tous un rôle et nous assurerons que les femmes de nos sociétés sont traitées comme des êtres humains, de la même manière que nous les hommes voulons être traités. »