Le programme de développement pour l’après-2015 doit intégrer l’égalité des sexes et des mécanismes de responsabilité

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Suite à une consultation de quatre jours organisée par ONU Femmes sur le thème « Appliquer une perspective de genre au cadre de développement pour l'après-2015 et aux ODD », plus de 60 experts ont souligné le besoin critique d'assurer la pleine intégration de l'égalité des sexes et de l'autonomisation des femmes dans tout futur cadre de développement mondial ainsi que la nécessité de mettre en place des mécanismes de responsabilité efficaces.

« Pour être efficace, le cadre de développement pour l'après-2015 doit explicitement prendre en compte la complexité et la profondeur des défis en matière d'autonomisation des femmes et d'égalité des sexes. Nous devons adopter une approche globale qui s'attaque aux causes profondes des inégalités » a souligné la Directrice exécutive d'ONU Femmes, Michelle Bachelet, dans ses remarques d'ouverture.

Dans leurs conclusions, les experts ont souligné qu'il convient d'assurer la responsabilité tant au niveau du contenu que du processus, en vue de permettre la réalisation des engagements, et de garantir que les femmes participent activement à chaque étape. Ils ont également souligné que tout nouveau cadre doit s'appuyer sur les engagements existants sur le plan des droits de l'homme, du développement, de la durabilité et de la paix et de la sécurité.

Le groupe a également souligné qu'il convenait d'encourager la transformation des structures juridiques, politiques, économiques, environnementales, sociales et culturelles pour faciliter la réalisation des droits de la femme.

Ils ont également identifié des questions spécifiques devant faire l'objet de plus amples discussions, dont : le travail non rémunéré ; l'accès amélioré aux ressources et à des services de qualité, et le contrôle sur ceux-ci ; mettre fin à la violence basée sur le genre ; assurer les droits sexuels et procréatifs ; et assurer le droit des femmes à décider de leur propre vie, à l'autonomisation, à la participation et au leadership.

Deux ans avant 2005, les membres du groupe d'experts se sont engagés à trouver des moyens concrets de poursuivre le travail ensemble et d'assurer que tout nouveau cadre du développement serve les intérêts et les droits des femmes et des filles à travers le monde.

Le dernier jour des consultations, le groupe a fait un compte-rendu de ses travaux à l'intention des membres du Groupe de coordination de haut niveau des Nations Unies, dont : Amina Mohammed, Conseillère spéciale du Secrétaire général sur la planification du développement pour l'après-2015; Shamshad Akhtar, Secrétaire générale adjointe, DAES; Olav Kjorven, Secrétaire général adjoint, PNUD; et John Hendra, Sous-Secrétaire général et Directeur exécutif adjoint à la politique et aux programmes d'ONU Femmes.

Au cours de la réunion de quatre jours, le groupe a entendu des interventions de plusieurs responsables d'ONU Femmes, dont : le Sous-Secrétaire général et Directeur exécutif adjoint à la politique et aux programmes d'ONU Femmes, John Hendra ; la Sous-Secrétaire générale et Directrice exécutive adjointe à l'appui intergouvernemental et aux partenariats stratégiques, Lakshmi Puri ; et la Directrice de la Division des politiques, Saraswathi Menon.

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