Panel de haut niveau: « Des engagements et des actions fermes sont essentiels pour prévenir les violences sexuelles et les crimes basés sur le genre dans les conflits et assurer la justice pour les rescapés »

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25 septembre, New YorkDans le cadre de la 67e Assemblée générale de l'ONU, le ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni, ONU Femmes, le Bureau de la Représentante spéciale du Secrétaire général (RSSG) chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit et la Campagne internationale pour mettre un terme au viol et la violence sexuelle en période de conflit, appellent les dirigeants du monde à prendre des mesures plus fermes pour que justice soit rendue aux rescapés des violences sexuelles et des crimes sexistes perpétrés en période de conflits.

Seront présents lors de cette manifestation de haut niveau aux Nations Unies à New York aujourd'hui : le ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni, William Hague, la Directrice exécutive d'ONU Femmes, Michelle Bachelet, la RSSG chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, Zainab Bangura, et les lauréates du prix Nobel de la Paix Leymah Gbowee et Jody Williams. Ils s'exprimeront à l'occasion de ce panel auquel assisteront les États membres, les agences de l'ONU et plus de trente organisations non gouvernementales (ONG). Le général Patrick Cammaert, ancien Commandant de la Force de la Mission de l'ONU pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) partagera également son vécu et son expérience.

Déclarations des membres du groupe :

« Dans les zones de conflit, les femmes sont touchées de façon disproportionnée par les violences sexuelles et sexistes, les déplacements forcés, la destruction des infrastructures civiles et les violations des droits. L'accès à la justice ne signifie pas simplement punir les auteurs de ces actes. Il permet également aux femmes d'obtenir réparation et indemnisation et ainsi de recouvrer les pertes subies, de réduire leur pauvreté et de devenir des membres à part entière de la société, à égalité avec les autres », a souligné Michelle Bachelet, Secrétaire générale adjointe et Directrice exécutive d'ONU Femmes.

« Pendant trop longtemps, les violences sexuelles dans les conflits n'ont rien coûté à ceux qui violaient les femmes, les enfants et les hommes, tandis que les victimes avaient à supporter les coûts et les stigmates de ces actes. À l'heure où nous faisons en sorte que les rescapés reçoivent les soins et l'assistance requis, nous devons insister sur le fait que les violences sexuelles en période de conflit ne sont pas inéluctables, mais que les conséquences pour les auteurs de ces actes, en revanche, le seront. Ce fléau peut et doit être éradiqué », a précisé Zainab Bangura, la RSSG chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit.

« Nous devons mettre un terme à l'impunité des violences sexuelles en période de conflit. Ce fléau silencieux gche la vie des victimes, qui sont en majorité des femmes, mais qui compte également un nombre important d'hommes et d'enfants, dont les histoires ne sont pas connues. L'étendue du problème est considérable, et sa résolution, complexe. Pour instaurer une paix et une prospérité durables, nous devons briser le silence.

Le Royaume-Uni est disposé à se mobiliser pour mettre en œuvre ce processus, en jouant un rôle de catalyseur et ainsi pousser les autres parties prenantes à agir. Je veux mettre à profit notre travail dans le domaine de la prévention des violences sexuelles pour obtenir des engagements fermes à agir lors de la présidence du G8 par le Royaume-Uni. Nous souhaitons nous engager auprès des États, des partenaires de l'ONU, des ONG, pour compléter les actions engagées sur le terrain et pour accroître notre effort collectif » a déclaré William Hague, le ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni.

« Les rescapés des violences sexuelles sont en fait brutalisés deux fois ; la première, par les auteurs des crimes dont ils sont victimes, et la seconde, par les gouvernements qui n'appliquent pas l'état de droit et ne font pas en sorte que justice soit rendue aux rescapés » a affirmé Jody Williams, coprésidente de la campagne internationale pour mettre un terme au viol et la violence sexuelle en période de conflit. « En tant que mouvement représentant la société civile dans le monde, nous appelons les gouvernements à faire le nécessaire, c'est-à-dire à prendre les mesures immédiates pour que justice soit rendue aux rescapés. »

La manifestation de haut niveau,Prévenir les crimes sexuels et basés sur le genre dans les conflits et assurer la justice pour les rescapées aura lieu le 25 septembre à 11h15 dans la salle de réunion n° 6 du btiment North Lawn Building, Secrétariat des Nations Unies (New York). Elle sera diffusée en direct sur Internet webtv.un.org.

Le co-organisateur de l'événement s'adressera également aux médias accrédités dans la zone réservée aux conférences de presse du btiment North Lawn Building à 12h35.

Places en nombre limité pour les médias accrédités par l'ONU. Merci de confirmer votre participation auprès de :

ONU Femmes Hadrien Bonnaud, adresse électronique : hadrien.bonnaud[at]unwomen.org; Téléphone: +1 646 781 3531

Contacts presse des autres co-organisateurs :

Bureau de la Représentante spéciale chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit : Mattias Sundholm, adresse électronique : sundholm[at]un.org; Téléphone: 917-628-3531

Royaume-Uni : Jessica.Jennings[at]fco.gov.uk; Téléphone 2022139775

Pour demander une accréditation média pour l'Assemblée générale de l'ONU: https://www.un.org/en/media/accreditation/index.shtml