Événements coparrainées par ONU Femmes pendant la 57e session de la Commission de la condition de la femme du 4 au 15 mars 2013

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Journée internationale de la femme

Contacts médias : 
Oisika Chakrabarti, +1 646 781-4522; oisika.chakrabarti[at]unwomen.org
Hadrien Bonnaud, +1 646 781-4751; hadrien.bonnaud[at]unwomen.org
Sharon Grobeisen, +1 646 781-4753; sharon.grobeisen[at]unwomen.org

On estime que sept femmes sur 10 subissent des violences et se font violer, maltraiter et mutiler dans le monde au cours de leur vie. La violence contre les femmes est universelle et elle prévaut dans tous les pays et tous les environnements. C’est une violation flagrante des droits fondamentaux qui brise les familles et les communautés et entrave le développement, coûtant aux pays des milliards de dollars tous les ans en soins de santé et en pertes de productivité.

La violence se poursuit malgré les progrès importants enregistrés : aujourd’hui, 187 pays ont ratifié la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination contre les femmes. Le Conseil de sécurité de l’ONU reconnaît maintenant la violence sexuelle comme une tactique de guerre délibérée. Mais beaucoup reste à faire. Même si plus de 125 pays disposent de lois spécifiques qui criminalisent la violence conjugale, 603 millions de femmes – le chiffre le plus élevé jamais enregistré – vivent toujours dans des pays où la violence conjugale n’est pas considérée comme un crime. Comme l’année 2012 l’a montré de manière frappante, la violence à l’encontre des femmes et des filles demeure une horrible réalité dans le monde entier.

C’est sur cette toile de fond que la 57e session de la Commission de la condition de la femme (CSW57) se réunira au siège de l’ONU du 4 au 15 mars 2013, sur le thème prioritaire : « Élimination et prévention de toutes les formes de violence contre les femmes et les filles ». La Commission tient compte des recommandations formulées par les rapports du Secrétaire général :Prévention de la violence à l’égard des femmes et des filles et Services et réponses multilatéraux à l’intention des femmes et des filles victimes de violence. Pendant la réunion, ONU Femmes demandera aux États Membres de renforcer les normes et standards mondiaux et de renforcer l’engagement et l’action politiques pour mettre fin à la violence à l’encontre des femmes et des filles. Les manifestations organisées par ONU Femmes pendant la durée de la session montreront qu’il est possible de mettre fin à cette pandémie grâce à un leadership déterminé en faveur de la prévention, de la protection et de la fourniture de services aux rescapées, tel qu’énoncé dans l’Agenda politique de 16 mesures et présenté dans ENGAGEONS-NOUS, une initiative mondiale lancée par ONU Femmes qui demande aux dirigeants de réaffirmer leur engagement par le biais d’une action nationale.

Conférence de presse avec la Directrice exécutive d’ONU Femmes Michelle Bachelet, le 4 mars, de 14 heures à 14 h 45, à l’Auditorium Dag Hammarskjöld [diffusé en live]

La Directrice executive d’ONU Femmes Michelle Bachelet interviendra lors de plusieurs manifestations officielles et parallèles :

  • Allocution liminaire, Session d’ouverture de la Commission de la condition de la femme, le 4 mars, de 10 h 00 à 13 h 00, Salle de l’Assemblée générale [diffusé en live]
  • Conférence de presse, le 4 mars, de 14 h 00 à 14 h 45, Auditorium de la bibliothèque Dag Hammarskjöld [diffusé en live]
  • Consultations francophones de haut niveau sur la violence à l’égard des femmes et des filles, le 4 mars, de 18 h 30 à 19 h 45, Salle de conférence NLB 2 [diffusé en live]
  • Stratégies parlementaires pour mettre fin à la violence à l’encontre des femmes et des filles, séance co-organisée avec l’Union interparlementaire, le 5 mars, de 10 h 00 à 11 h 00, Salle du Conseil économique et social NLB
  • Débat des chefs des organismes de l’ONU sur le thème de la violence à l’égard des femmes et des filles, le 5 mars, de 13 h 15 à 14 h 30, Salle de conférence NLB 2 [Uniquement sur invitation]
  • Réunion du Groupe de travail de haut niveau de la CIPD, le 5 mars, de 15 h 15 à 16 h 15, au 730 troisième Avenue sur la 45rue.
  • Manifestation de haut niveau sur l’initiative COMMIT, le 5 mars, de 18 h 30 à 20 h 00, Maison de l’Allemagne [Uniquement sur invitation]
  • Cinquième manifestation annuelle sur les principes d’autonomisation des femmes, le 6 mars, de 9 h 00 à 9 h 40, 30 Rockefeller Plaza
  • Récupérer les espaces publics en vue d’autonomiser les femmes et les filles, le 7 mars, de 13 h 15 à 14 h 15, Salle de conférence NLB 2
  • Mettre fin à la violence : les filles aux premières lignes de la prévention, le 7 mars, de 14 h 15 à 14 h 45, Salle de conférence NLB 7
  • Trop jeunes pour se marier : œuvrer ensemble pour lutter contre les mariages d’enfants, le 7 mars, de 14 h 30 à 16 h 30, Auditorium de la bibliothèque Dag Hammarskjöld
  • Engagement en faveur des services essentiels par les organismes de l’ONU, le 7 mars, de 18 h 30 à 19 h 45, Salle de conférence NLB B
  • Célébration à l’ONU de la Journée internationale de la femme 2013 « Une promesse est une promesse : il est temps d’agir pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes », le 8 mars, de 10 h 00 à 12 h 00, Salle de conférence NLB 2 [diffusé en live]
  • La violence contre les femmes handicapées, le 8 mars, de 13 h 15 à 14 h 30, Salle de conférence NLB 7
  • Meurtres de femmes, féminicides compris, motivés par des préjugés sexistes, le 8 mars, de 15 h 00 à 16 h 15, Auditorium de la bibliothèque Dag Hammarskjöld

JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME : Célébration à l’ONU de la journée internationale de la femme 2013 « Une promesse est une promesse : il est temps d’agir pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes », le 8 mars, de 10 h 00 à 12 h 00, Salle de conférence NLB 2 [diffusé en live]. La chanson One Woman sera lancée lors de cette manifestation.

ONU Femmes a organisé, coparrainé et apporté son soutien à des manifestations parallèles [Veuillez noter que les places sont limitées pour toutes ces manifestations, merci de répondre aussi rapidement que possible]

  • Consultations francophones de haut niveau sur la violence à l’égard des femmes et des filles, co-organisées avec la Mission permanente du Gabon et l’Organisation internationale de la francophonie, le 4 mars, de 18 h 30 à 19 h 45, Salle de conférence 2 [Diffusé en live]
  • Stratégies parlementaires élaborées pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles, séance co-organisée avec l’Union interparlementaire, le 5 mars, de 10 h 00 à 17 h 30, Salle du Conseil économique et social NLB
  • Source de connaissances pour l’autonomisation économique des femmes, le 6 mars, de 15 h 00 à 16 h 15, Salle de conférence NLB B
  • Violences sexuelles – Formes, conséquences et interventions, débat organisé conjointement avec le FNUAP et le HCDH, le 5 mars, de 11 h 30 à 12 h 45, Salle de conférence NLB B
  • Parvenir à une justice égale pour les deux sexes : La question des réparations, manifestation organisée conjointement avec la Mission permanente de la Finlande, la Cour pénale internationale et Action mondiale pour prévenir la guerre et le conflit armé, le 7 mars, de 13 h 15 à 14 h 30, Salle de conférence NLB D
  • Trop jeunes pour se marier : Œuvrer ensemble pour lutter contre les mariages d’enfants. Manifestation organisée conjointement par les Missions permanentes du Bangladesh, du Canada et du Malawi. L’ONU est un partenaire soutenant l’UIP, le FNU, l’UNFPA, l’UNICEF, l’OMS, Afri-Dev, Family Care International, Girls Not Brides, le Partenariat pour la santé maternelle, des enfants et des nouveaux nés, World Vision, et YWCA Trop jeunes pour se marier, le 7 mars, de 14 h 30 à 16 h 30, Auditorium de la bibliothèque Dag Hammarskjöld
  • Récupérer les espaces publics en vue d’autonomiser les femmes et les filles, le 7 mars, de 13 h 15 à 14 h 15, Salle de conférence NLB 2
  • Mettez fin à la violence : les filles en première ligne de la prévention, séance organisée conjointement avec l’Association mondiale des filles guides et des filles scouts, le 7 mars, de 13 h 15 à 14 h 45, Salle de conférence NLB 7 [Diffusé en live]
  • Engagement en faveur des services essentiels par les organismes de l’ONU, séance organisée avec la mission permanente de l’Australie et le FNUAP, le 7 mars, de 18 h 30 à 19 h 45, Salle de conférence NLB B
  • Magnitude mondiale, impact sur la santé et réponse du secteur de la santé à la violence à l’encontre des femmes, séance organisée conjointement avec les Missions permanentes de la Norvège et de la Zambie, et l’OMS, le 8 mars, de 11 h 30 à 13 h 00, Salle de conférence NLB D
  • Pourquoi les hommes ont-ils recours à la violence et comment pouvons-nous les arrêter ?, séance organisée conjointement avec la Mission permanente de la Suède, le PNUD, le FNUAP, les VNU, l’OMS et les Partenaires pour la prévention, le 8 mars, de 13 h 15 à 14 h 30, Salle de conférence NLB 6
  • Stéréotypes implicites, solutions explicites : mettre fin à la discrimination sexiste sur le lieu de travail, séance organisée conjointement avec la Mission permanente de l’Australie, le 8 mars, de 13 h 15 à 14 h 30, Salle du Conseil économique et social, NLB
  • La violence contre les femmes et les filles handicapées, réunion organisée conjointement avec International Disability Alliance (IDA), and co-sponsorisée par les Missions permanentes de l’Australie, de la Bulgarie, d’El Salvador, de la Jordanie, de la Nouvelle- Zélande, du Pérou, l’UNICEF, International Disability Alliance,Women Enabled, le Réseau international des femmes handicapées, Plan et Human Rights Watch, le 8 mars, de 13 h 15 à 14 h 30, Salle de conférence NLB 7
  • Les meurtres de femmes fondés sur le sexe, manifestation convoquée par le Rapporteur spécial sur la violence à l’égard des femmes et organisée conjointement avec le HCDH, le 8 mars, de 15 h 00 à 18 h 00, Bibliothèque de l’auditorium Dag Hammarskjöld
  • Lutter contre la violence à l’égard des femmes en Amérique latine et dans les Caraïbes : Passer des données à l’action, séance organisée conjointement avec les Missions permanentes d’El Salvador et du Pérou, l’Organisation de la santé panaméricaine/l’Organisation mondiale de la santé (OPS/OMS) ; Campagne UNiTE et l’Institut mondial des femmes de l’Université George Washington, le 11 mars, de 11 h 30 à 12 h 45, Salle de conférence NLB D
  • Les travailleurs domestiques comptent aussi : Assurer la protection et défendre les droits des travailleurs domestiques, réunion organisée conjointement avec la Mission permanente des Philippines et la CSI, le 11 mars, de 13 h 15 à 14 h 30, Salle de conférence NLB D
  • Directives pour évaluer la violence à l’encontre des femmes, manifestation organisée conjointement avec les Division des statistiques de l’ONU, le 12 mars, de 13 h 15 à 14 h 45, Salle de conférence NLB 2 [diffusé en live]

Liens connexes :

Accréditations de la presse : www.un.org/media/accreditation

Possibilités d’interviews pour les médias : les défenseuses des droits des femmes, les partenaires du secteur privé et les artistes liés à la chanson « One Woman » sont disponibles pour des interviews par les médias. Les personnes qui peuvent être interviewées comprennent :

Chi Yvonne Leina (Cameroun)

Une journaliste camerounaise qui a reçu un prix et est défenseuse des droits de l’homme ; Chi Yvonne Leina est la fondatrice et coordinatrice de Gender Danger, une organisation locale communautaire qui lutte pour mettre fin à la pratique du repassage des seins au Cameroun. Elle participera à la Commission de la condition de la femme cette année en tant que correspondante deWorld Pulse et au nom de son propre centre de médias pour les femmes camerounaises. Elle espère sensibiliser le public et créer des partenariats pour aider les ONG à développer leurs activités afin de mettre fin à la pratique du repassage des seins au Cameroun. « Je voudrais qu’il y ait une plus grande collaboration entre les différentes parties prenantes pour mettre fin aux pratiques atroces du repassage des seins, des mutilations féminines génitales, aux rites de veuvage, à la violence commise par un partenaire intime, etc. Il serait merveilleux d’assurer le suivi des initiatives locales fructueuses et de les appuyer pour mettre fin à ces pratiques. » Pour lire le récit personnel de Leina sur la pratique du repassage des seins dans le cadre de la série d’ONU Femmes « D’après le récit de… », cliquez ici.

May Louise Mooka (Australie)

Pour May Louise Mooka, tout a commencé lorsqu’elle a souhaité être plus qu’un simple chiffre, une simple statistique sur la violence conjugale, et a décidé d’aider les autres à faire de même. Elle est aborigène et retrace ses origines au Détroit de Torres du Queensland, en Australie. En sa qualité d’agent de liaison de la communauté, elle travaille avec 50 communautés autochtones pour contribuer à la fourniture de services viables et appropriés sur le plan culturel et pour nouer des relations avec les communautés aborigènes et îloises du Détroit de Torres. « C’est pour moi une manière de restituer à mes communautés les connaissances et les informations que j’ai apprises. Si j’avais eu ces connaissances lorsque je me trouvais dans cette relation, j’y aurais alors mis fin plus tôt et j’aurais évité des années de violence », dit-elle.

Shimreichon Luithau-Erni (Inde)

La motivation de Shimreichon vient des personnes qu’elle rencontre et avec qui elle travaille tous les jours. Elle voit une source d’inspiration dans les femmes autochtones qui travaillent au niveau local, qui, malgré les nombreuses épreuves qu’elles traversent, demeurent constantes —des forces constantes qui prend soin de leur famille, de leur environnement et maintiennent la paix et la cohésion dans leurs communautés. Originaire du nord-est de l’Inde, elle est membre de l’organisation locale tribale des femmes - Tangkhul Shanao Long – et membre fondateur du Réseau de femmes autochtones asiatiques et du syndicat des femmes Naga à Manipur, en Inde. Elle est actuellement la coordonnatrice du programme des Femmes autochtones du Pacte pour les peuples autochtones d’Asie en Thaïlande, et elle œuvre au renforcement de la participation des femmes aux institutions de gouvernance coutumières afin de mettre fin à la violence contre les femmes et les filles financé par le Fonds d’affectation spéciale de l’ONU. « La résilience des femmes autochtones m’encourage, mais leur vulnérabilité me donne la force de travailler plus dur … pour défendre leurs droits à leurs terres, leur environnement et leurs moyens de subsistance ».

Agnes Leina (Kenya)

Agnes s’emploie à faire évoluer la situation dans la vie des communautés pastorales, notamment les femmes de ces communautés au Kenya et dans d’autres pays de l’Afrique de l’Est. Grâce à son travail avec Il’laramatak Community Concerns, et en tant que représentante du genre du Comité de coordination des peuples autochtones d’Afrique (IPACC), elle s’emploie à faire évoluer la condition des femmes des communautés pastorales en commençant par les jeune filles, en leur dispensant notamment une éducation en tant que leaders et conservatrices de la culture de demain. La violence à l’encontre des femmes et des filles, y compris les mutilations génitales féminines, entravent leur progrès et Agnes a fait partie du groupe de travail national qui a milité pour la promulgation de lois interdisant les mutilations génitales féminines au Kenya. La lutte est loin d’être terminée contre ces pratiques traditionnelles néfastes. Elle dit « les femmes des communautés pastorales sont toujours victimes de mutilations génitales féminines et de toutes sortes de violences contre leurs corps et leurs âmes… nous exhortons les hommes à se rallier à la lutte contre la violence sexuelle et sexiste. Le temps presse, de plus en plus de femmes de communautés pastorales au Kenya ont besoin d’être représentées dans les processus de l’ONU ».

Susannah Sirkin (États-Unis)

Susannah Sirkin est la conseillère en chef de l’organisation Physicians for Human Rights, qui travaille avec des organisations partenaires dans les zones de conflit afin de créer un réseau de premiers intervenants – incluant la police, les avocates, les docteurs, les infirmières et les juges— formés pour appuyer les rescapées de violences sexuelles. « C’est pour moi une source d’inspiration de voir comment, quand ces intervenants comprennent les préjudices que la violence sexuelle cause aux femmes, aux hommes, aux familles et à leurs communautés, ces professionnels redoublent d’efforts pour non seulement soigner les rescapées, mais également documenter leurs blessures et mettre en avant la responsabilité des agresseurs » dit-elle. Elle pense que ce n’est que lorsque l’on s’attaquera sérieusement aux conditions sociales, économiques, juridiques et politiques qui facilitent la violence sexuelle que nous commencerons à voir une réduction de cette violence. « Pour mette fin à ce fléau, nous devons non seulement veiller à ce que les centaines de milliers de rescapées soient soignées et qu’elles bénéficient de la justice qu’elles méritent, mais aussi offrir un avenir plus beau à la prochaine génération – un avenir dans lequel le corps de la femme n’est pas un champ de bataille ». L’organisation de Susannah est appuyée par le Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes.

Annie Banda (Malawi)

« Je suis comme elles, je vis positivement, je comprends ce que sont leurs besoins mieux et plus vite que quelqu’un qui n’a pas le VIH/sida. J’ai une passion pour les personnes atteintes de ce virus, surtout les femmes et les filles. Je me sens bien quand je vois que leur vie s’est améliorée, je me sens très bien et je veux leur tendre de plus en plus la main », dit Annie, Coordonnatrice nationale de la Coalition des femmes vivant avec le VIH/sida au Malawi. La Coalition est un des bénéficiaires du Fonds d’affectation spéciale pour mettre fin à la violence à l’encontre des femmes dans le cadre du projet « Etablir des stratégies en vue d’une action positive pour réduire la violence à l’encontre des femmes séropositives ».

Elizabeth Gbah (Libéria)

Un groupe cible n’est pas souvent considéré comme vulnérable et n’est pas une question que l’on évoque souvent, selon Elizabeth Gbah. « Le nombre de femmes qui bénéficient d’une meilleure éducation au Libéria augmente progressivement et les étudiants viennent de milieux différents, y compris des communautés pauvres et rurales. Ces étudiants qui ne disposent d’aucun statut économique n’ont pas d’accès à des bourses … les pratiques sexuelles transactionnelles, également appelées « échanges sexuels en échange de bonnes notes » ont été normalisées, c’est-à-dire lorsqu’un professeur harcèle sexuellement des étudiantes et on ne fait rien pour que cela cesse » dit-elle. Elizabeth est membre d’ActionAid Liberia, qui travaille avec l’initiative Safe Cities en mettant l’accent sur les jeunes étudiantes, leur sécurité et leur mobilité. ActionAid s’emploie à changer le statu quo, grâce à un projet visant à donner accès à la justice et à fournir un appui aux rescapés de la violence à l’encontre des femmes et des filles dans le sud-est du Libéria. ActionAid est appuyée par le Fonds d’affectation spéciale de l’ONU pour mettre fin à la violence à l’encontre des femmes (UNTF).

Marthe Muhawenimana (Rwanda)

Marte Muhawenimana travaille en faveur des droits des femmes autochtones au Rwanda. Elle a supervisé les efforts en faveur de l’égalité des sexes et d’éducation pour la Communauté des Potiers du Rwanda (COPORWA). Elle a œuvré pour renforcer la participation des femmes autochtones à la gestion des biens publics et des processus de paix. Mme Muhawenimana a également pris part aux efforts de supervision de l’éducation des filles Batwa au Rwanda, afin d’élaborer des stratégies de plaidoyer et de lobbying.

Artistes interprétant la chanson ONE Woman :

Debi Nova (Costa Rica/États-Unis)

Debi Nova est une chanteuse, un compositeur du Costa Rica et une danseuse d’Escazú, au Costa Rica, qui habite à Los Angeles, en Californie. Nova a chanté pour de nombreux projets, notamment avec le chanteur de jazz Boney James, le rapper Q-Tip et Sérgio Mendes et will.i.am des Black Eyed Peas. Son CD single, « One Rhythm », est disponible en anglais, en espagnol et dans six mixes.

Yuna (Malaisie)

Yuna est une chanteuse malaisienne qui a écrit sa première chanson en anglais à l’âge de 19 ans après avoir vu un clip d’un spectacle de Feist sur YouTube. Elle chantait en suivant des cours de droit. Yuna écrit principalement en anglais, mais ses chansons dans la langue malaise ont connu un plus grand succès – sa chanson à succès, « Dan Sebenarnya », a obtenu des millions de hits sur YouTube et remporté la médaille du peuple malais de la meilleure chanson. Yuna a signé un contrat avec la société de production Fader au début de 2011 et rapidement diffusé son Decorate EP. En 2011, SPIN a mentionné Yuna dans son émission Buzzcatcher, « Huit groupes que vous devez écouter maintenant ». Yuna était également une des finalistes au concours « Les meilleurs groupes du monde », qui a été diffusé en live sur l’écran HD de MTV sur la place légendaire de Times Square à New York et a également été diffusé en live dans le monde entier sur MTVIggy.com. En 2012, Yuna a lancé « Live Your Life ». Le premier single de cet album – également intitulé « Live Your Life » – a été produit par Pharrell Williams et sa vidéo a été diffusée pour la première fois sur MTV2 et sur la page d’accueil de VEVO.com.

Beth Blatt (États-Unis)

Beth Blatt est le compositeur de la chanson One Woman. Elle est la fondatrice/présidente de Hope Sings, une organisation musicale lucrative dont la mission est d’utiliser le pouvoir de la chanson et du récit pour autonomiser, inspirer et connecter les femmes du monde entier en appuyant diverses causes. Beth a une grande expérience du milieu des affaires aux États-Unis, en Asie, en Europe et en Amérique latine. C’est une dramaturge qui a remporté des prix et ses pièces ont été jouées off-Broadway sur tout le territoire américain et en Asie. Grâce à Hope Sings, elle a composé des chansons pour des partenaires défendant la même cause tels que Kiva, FINCA, ACCION et ONU Femmes, la nouvelle agence de l’ONU. Beth a également écrit pour la télévision, la radio, des journaux et des magazines ; elle a produit des émissions télévisées (TV Tokyo), elle a exercé en tant que responsable des comptes pour des agences de publicité (Ogilvy & Mather/NY) et de relations publiques (Magnet Communications). En tant qu’actrice, elle a joué au théâtre et à la télévision dans le monde, y compris dans le film Godzilla vs. Biolante. Elle est diplômée de Dartmouth College, et membre des Grammys, BMI et la Dramatists Guild. www.hopesings.net.

Ximena Sariñana Rivera (Mexique)

Ximena Sariñana Rivera (née le 29 octobre 1985) est une chanteuse, compositeur et actrice mexicaine nominée aux Grammies. La carrière musicale de Sariñana a été lancée en 2008 avec son premier album de studio Mediocre, un album contemporain pour adultes qui mêlait le pop-rock/le jazz vocal et qui a été salué par la critique et nominé à de nombreux prix, y compris deux nominations aux Grammies latines de 2008.

Partenaires du secteur privé

Andrew Thorburn, Directeur général et PDG, Banque de la Nouvelle-Zélande (Nouvelle-Zélande)
Andrew Thorburn est devenu le directeur général et PDG de BNZ en octobre 2008. Banquier de carrière, Andrew a vécu et travaillé en Nouvelle-Zélande pendant près de 20 ans et occupé divers postes dans les secteurs bancaires de la Nouvelle-Zélande et de l’Australie. Avant d’entrer à la BNZ, Andrew a été le chef des services bancaires de détail de NAB à partir de 2005. Débutant sa carrière en tant qu’économiste pour les entreprises Marac à Auckland, Andrew a occupé des postes de direction à la Banque du Commonwealth et à la ASB, où il a travaillé pendant 10 ans.

Gianmarco Monsellato, PDG, Taj, Membre de Deloitte Touche Tohmatsu Limited (France)
Gianmarco Monsellato est le directeur associé et PDG de Taj, un cabinet de fiscalité et d’avocats international établi en France, membre de Deloitte Touche Tohmatsu Limited. Il a dirigé Taj pendant 8 ans et a été réélu à ce poste en 2012 pour 4 ans. Il donne des conseils aux multinationales européennes, japonaises, coréennes et américaines en matière de prix de transferts et de stratégies fiscales internationales.

Dean Cycon, Fondateur et PDG, Dean’s Beans Organic Coffee (États-Unis) 
Dean Cycon est le fondateur et PDG de l’entreprise de commerce équitable de torréfaction de café biologique et casher Dean’s Beans Organic Coffee Company, située à Orange, dans le Massachusetts, aux États-Unis. Dean a plus de trente ans d’expérience dans le développement et de militantisme dans les communautés autochtones, y compris les villages producteurs de café en Asie, en Afrique et en Amérique latine. Dean est un des co-fondateurs de Coffee Kids (groupe de développement à but non lucratif), et de Cooperative Coffees, la première coopérative de torréfaction de commerce équitable du monde. Dean a été chercheur universitaire à Woods Hole, boursier de la Fondation Fulbright, et chargé de recherches à la Faculté de droit de Yale. Il a créé les grains de café Dean pour montrer que ce commerce pouvait promouvoir des changements économiques, sociaux et environnementaux dans le tiers monde tout en étant profitable.

Mahesh Dayalal Amalean, Président, Exploitation MAS (Sri Lanka)

Deshamanya Mahesh Amalean est un chef d’entreprise sri-lankais et Président de la société MAS – un fournisseur de solutions de la conception à la fourniture de produits dans le monde de l’industrie du vêtement et du textile. MAS dispose d’un réseau mondial de bureaux d’étude, d’usines de production de vêtements, d’usine de tissus et d’usines de pièces détachées, qui aide l’organisation à trouver une solution pour ses clients. Il est membre du Comité exécutif du Forum de l’association conjointe des vêtements et Président de l’Institut de nanotechnologie du Sri Lanka, un partenariat entre le secteur privé et public effectuant de la recherche en nanotechnologie. Il a été Président de l’Association des exportateurs de vêtements du Sri Lanka et a siégé au Conseil national du développement économique et au Conseil d’administration du Groupe de travail chargé de la reconstruction de la nation après que le pays ait été frappé par le tsunami.

Jorge Miguel Samek, Directeur général brésilien, Itaipu Binacional (Brésil)

Jorge Miguel Samek est un ingénieur agronome, diplômé de l’Université fédérale de Paraná, Curitiba, Brésil. Il est le directeur général d’ITAIPU Binacional au Brésil depuis janvier 2003. Il assure également l’intérim en tant que directeur technique exécutif d’ITAIPU, poste auquel il a été de nouveau nommé en août 2011.