Pakistan : vaincre les stéréotypes liés au genre grâce au football

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Hajra Khan lors de la célébration pakistanaise de la Journée internationale du sport au service du développement et de la paix des Nations Unies, le 10 avril à Islamabad, Pakistan. Photo : ONU Femmes : Atif Mansoor Kahn

Hajra Khan est entrée dans l’histoire en devenant la première joueuse de football pakistanaise à signer un contrat pour jouer à l’étranger, au sein de la fédération nationale féminine des Maldives en 2014. Dans une société où les stéréotypes basés sur le genre et les barrières culturelles empêchent les filles de jouer au football, cette victoire est loin d’être anecdotique.

Outre le manque d’opportunités pour affirmer leur talent en jouant à l’international et le manque d’endroits sûrs pour s’entraîner régulièrement, les joueuses doivent au quotidien affronter le fléau du sexisme. « Peu importe ses qualités ou son talent, chaque joueuse sait que son apparence sera jugée lors de son jeu. Qu’elle gagne ou qu’elle perde, son apparence physique sera commentée », explique Mme Khan.

Bien que depuis quelques années les femmes soient de plus en plus présentes dans le milieu sportif, Mme Khan insiste sur la nécessité de changer les normes sociales qui définissent les femmes comme étant fragiles, moins capables et les cantonnent à leur foyer, ainsi que sur le besoin d’investir davantage pour relever le niveau du jeu. « Afin que les femmes bénéficient d’une véritable égalité dans le sport, les médias devront commencer à les apprécier pour leurs qualités athlétiques et non pour leur physique... »

Lorsqu’on lui demande comment le football a fait d’elle ce qu’elle est aujourd’hui, Mme Khan répond : « le football m’a aidé à apprendre à respecter mon corps et à développer mon amour-propre, ainsi qu’à savoir que j’ai en moi tout ce qu’il faut pour donner le meilleur de moi-même. »

Pour lire la version intégrale du récit, veuillez consulter le site d’ONU Femmes de la région Asie-Pacifique.