À la une : Journée mondiale des réfugiés
Date:
Chaque année, le 20 juin, nous célébrons la force, le courage et la persévérance des personnes réfugiées dans le monde entier. La moitié des 19,6 millions de réfugiés dans le monde sont des femmes, avec des besoins spécifiques et des vulnérabilités qui sont rarement au cœur de l’action humanitaire. Elles sont confrontées à des défis lors de leur déplacement, comme la séparation familiale, le stress et les traumatismes psychosociaux, les complications de santé, les préjudices et blessures physiques et un risque accru d’exploitation et de violence basée sur le genre.
Nous devons placer les voix des femmes, leurs connaissances et leur leadership au cœur de l’aide humanitaire
Dans un communiqué pour la Journée mondiale des réfugiés qui aura lieu le 20 juin, la Directrice exécutive de l'ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, ainsi que la Directrice exécutive adjointe du Fonds des Nations Unies pour la population, Natalia Kanem, demandent à la communauté internationale de s’engager à nouveau à placer les femmes et les filles de manière égale avec les hommes et les garçons, au cœur de l’action humanitaire pour les réfugiés du monde. Et aussi»
Les femmes réfugiées doivent avoir leur mot à dire en termes de formes d’assistance et de protection dont elles ont besoin. Elles doivent pouvoir façonner les politiques et les solutions pour faire face à la crise des réfugiés. Les crises de réfugiés et les déplacements devenant de plus en plus prolongés, (s’étendant parfois sur des décennies), leur accès à des opportunités économiques, à l’éducation, aux soins de santé, y compris les services de santé sexuelle et reproductive, et au renforcement des capacités de leadership des femmes sont d’une importance critique.
En cette Journée mondiale des réfugiés, nous vous faisons découvrir les voix des femmes réfugiées et de celles qui travaillent avec elles. Rejoignez-nous : mobilisons-nous ensemble #Aveclesréfugiés, dans le cadre de la campagne de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés.
Téléchargez ici notre kit de médias sociaux incluant des ressources visuelles et des messages sur les femmes réfugiées.
Voix du terrain
Sécurité et une nouvelle vie pour les femmes réfugiées en Tanzanie
Dans trois centres de femmes soutenus par ONU Femmes en Tanzanie, des femmes réfugiées trouvent des espaces sûrs pour le networking, apprendre de nouvelles compétences et se remettre des traumatismes de la guerre et de la violence sexuelle. Elles sont nombreuses à avoir choisi une nouvelle profession et à défendre leurs propres droits. Certaines ont trouvé une nouvelle famille et une nouvelle vie.
Trouver une nouvelle vie normale au camp de réfugiés de Za’atari
« L’autre jour, une femme m’a dit, ‘Avant, nous dormions sous les bombes. On allait se coucher sans savoir si on se réveillerait le lendemain. Ici, je dors en toute sécurité. »
– Une journée dans la vie de Hadeel Al-Zoubi, assistante senior à la gestion du camp d’ONU Femmes au camp de réfugiés de Za’atari en Jordanie. Elle met en avant les défis et la résilience des femmes réfugiées, et ce que la signifie de travailler avec elles.
Où je me tiens : Lenche Zdravkin
« Il ne m’a fallu que deux jours pour comprendre de qui il s’agissait et pourquoi ils passaient devant chez moi le long de la voie ferrée... »
Dans l’ancienne République yougoslave de Macédoine, Lenche Zdravkin est célèbre pour ses actions auprès des personnes réfugiées.
Le Hackathon d’Oslo explore de nouvelles technologies pour autonomiser les femmes dans les crises humanitaires
Imaginez vous réveiller un jour et réaliser que l’endroit que vous avez appelé maison toute votre vie, n’est plus un lieu sûr. Des millions de réfugiés et de personnes déplacées partent trouver une nouvelle vie, mais manquent de certains services essentiels nécessaires au quotidien. En Norvège, des innovateurs et innovatrices ont utilisé les technologies pour résoudre certains de ces défis.
Au delà de Tanganyika
Plongez dans la première experience de réalité virtuelle de l’ONU Femmes. Finess est une réfugiée dans le camp de Lusenda en Republique Democratique du Congo. Les violences politiques de sa ville d’origine ont forcé Finess a fuir de l’autre cote du lac Tanganyika au milieu de la nuit, laissant derrière elle ses deux filles. Avec l’aide de UN Women’s Safe Spaces, Finess apprend de nouvelles compétences et commence a mettre de l’argent de côté pour son trajet de retour au Burundi. Regardez Finess retrouver ses enfants et devenir un pilier de sa communauté dans le camp de réfugiés.
Reportage photo : Histoires d’espoir d’un camp de réfugiés au Cameroun
Le monde les connaît en tant que « réfugiés ». Sans nom, sans visage. Toutes et tous identiques. Mais chaque personne a une histoire différente à raconter : sur sa vie, les êtres chers qu’elle a perdus, et comment elle est arrivée ici. Et aussi»