Retour sur le Rwanda cinq ans après des élections législatives historiques

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Angelique Twagiramungu, a participant of UN Women's leadership and public speaking training in Karongi District and member of the National Women`s Council in Rwanda. Photo: UN Women

Il y a cinq ans, quelque chose d'historique s'est produit. Les élections législatives au Rwanda en 2013 ont inauguré un record de 64 pour cent des sièges pour les femmes candidates, faisant du Rwanda le meilleur pays pour les femmes en politique. En 2003, à peine une décennie après le génocide, près de 50 pour cent des sièges parlementaires ont été attribués à des femmes. Bien que les femmes continuent de détenir la majorité des sièges au Parlement depuis plusieurs années, de nombreuses femmes leaders au Rwanda constatent que leurs capacités et leurs compétences sont remises en question.

« Quand les gens vous voient occuper un de ces postes [élus] en tant que femmes, la toute première question posée par tout le monde est la suivante : Saura-t-elle s’acquitter de ses fonctions ? Peut-elle occuper un tel poste ? », explique Claudette Mukamana, adjointe au maire de district, chargée des affaires sociales.

Pour contrer ce discours, renforcer les capacités de leadership des femmes et inverser la stigmatisation des femmes dans la prise de décision, ONU Femmes a récemment soutenu une série de formations sur le leadership et la prise de parole en public d'avril à mai 2018. En préparation aux prochaines élections législatives début septembre 2018, 10 sessions de formation pour les femmes candidates ont été organisées dans cinq provinces, afin de permettre à davantage de femmes leaders d'aspirer à des postes plus élevés dans la sphère politique. Dans la liste finale des candidats aux élections, publiée la semaine dernière, 61 pour cent sont des femmes. Les formations ont été organisées dans le cadre d'un programme conjoint d'ONU Femmes, du PNUD et du FNUAP, et financées par l'Agence suédoise de développement international.

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