Les Fidji s’engagent à adopter des politiques et des lois en faveur de l’inclusion des femmes et d’améliorer les protections contre la violence sexiste

La République des Fidji s’est dotée d’une constitution respectueuse de la dimension du genre et socialement inclusive, à telle enseigne qu’aujourd’hui, pour la première fois, une femme y préside aux débats du parlement et quatre femmes détiennent des portefeuilles ministériels. Au cours des sept dernières années, le gouvernement a accru de 320 pour cent ses financements au mécanisme national de promotion des femmes. Par une assistance financière et des ressources humaines adéquates, il renforcera la désagrégation par le genre de ses statistiques afin de mieux orienter ses politiques. Il prévoit aussi de modifier ses lois de justice pénale afin de les rendre plus modernes et mieux à même d’intégrer la dimension du genre. Le droit de la famille a déjà été modifié dans le sens d’une reconnaissance des droits des femmes en union de fait, et assure une protection légale à la pension alimentaire et aux droits patrimoniaux. Une loi relative à la violence domestique permettant à toute personne de demander une ordonnance de non-communication a été introduite, tandis que la police est aujourd’hui tenue d’appliquer des mesures exécutoires en vue de promouvoir la sécurité et le bien-être de victimes d’actes de violence domestique, en premier lieu des femmes et des enfants. Prenant la parole devant la réunion des leaders mondiaux le 27 septembre 2015, le Premier ministre Josaia Voreqe a déclaré : « Nous mettrons tout en œuvre pour garantir le succès de notre politique nationale en matière de genre et pour nous assurer que l’égalité des sexes soit intégrée à l’ensemble de notre travail ».