La pandémie fantôme : la violence contre les femmes pendant la COVID-19

La pandémie fantôme : la violence contre les femmes pendant la COVID-19

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L’enjeu

Une femme sur trois dans le monde doit affronter de la violence physique ou sexuelle venant principalement d’un partenaire intime. La violence contre les femmes et les filles constitue une violation des droits humains.

243 millions c'est le nombre de jeunes filles et de femmes agees de 15 a 49 ans qui ont subi des violences sexuelle et/ou physiques de le part d'un partenaire intime au cours de l'annee ecoulee

Depuis l’apparition de la COVID-19, les données et les rapports provenant de ceux évoluant en première ligne montrent que tous les types de violence contre les femmes et les filles, et surtout la violence domestique, se sont accrus.

C’est la pandémie parallèle qui se développe pendant la crise de la COVID-19, et nous avons besoin d’un effort collectif mondial pour l’arrêter. À mesure que les cas de COVID-19 continuent de mettre les soins de santé à rude épreuve, les services essentiels tels que les abris contre la violence domestique et l’assistance téléphonique ont atteint leur capacité maximale. Davantage doit être fait pour donner la priorité à la lutte contre la violence perpétrée à l’encontre des femmes dans la riposte contre la COVID-19 et les efforts de relèvement.

Chacun a un rôle à jouer.

ONU Femmes fournit des informations actualisées et apporte un appui aux programmes vitaux visant à lutter contre la pandémie parallèle de la violence contre les femmes pendant la COVID-19.

La pandémie de l’ombre: la violence domestique après COVID-19

Aves-vous subi desviolences et avez-vois besoin d'aide?

Depuis l'épidémie de COVID-19, la violence contre les femmes et les filles s'est intensifiée dans les pays du monde entier. Alors que les mesures de confinement contribuent à limiter la propagation du virus, les femmes et les filles victimes de violence domestique sont de plus en plus isolées des personnes et des ressources qui peuvent les aider. Dans cette nouvelle annonce de service public, ONU Femmes s'associe à Kate Winslet pour mettre en lumière la pandémie de l’ombre et partager trois choses que vous pouvez faire pour aider.

Nicole Kidman: "Vous aussi, jouez un rôle pour mettre fin aux violences faites aux femmes”

Brèves

  • Dans le monde, même avant l’apparition de la pandémie de COVID-19, une femme sur trois était victime de violences physiques ou sexuelles venant principalement d’un partenaire intime.
  • Les dernières données dont on dispose indiquent une augmentation des appels à des services d’assistance dans de nombreux pays depuis l’apparition de la COVID-19.
  • Le harcèlement sexuel et d’autres formes de violence contre les femmes continuent de se produire dans les rues, les lieux publics et en ligne.
  • Les victimes disposent d’informations limitées sur les services disponibles et elles y sont peu sensibilisées, et l’accès aux services d’assistance est limité.
  • Dans certains pays, les ressources et les efforts ont été détournés de la réponse à la violence faite aux femmes vers l’aide immédiate contre la COVID-19.

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Apprendre et partager

Nos activités

ONU Femmes concentre ses interventions dans six domaines dans sa réponse à la COVID-19 :

Pendant la durée de la COVID-19, ONU Femmes travaille activement pour prévenir la violence et favoriser l’accès aux services essentiels, tels que la santé, la justice et la police, les services sociaux, les services d’assistance téléphonique ainsi que la coordination de ces services, afin de fournir un soutien aux personnes ayant été les victimes ou les témoins de la violence.

Simret Tesfaye poses for a photo.  Photo:  UN Women/Bethlehem Negash
« En raison de la COVID-19, les personnes ne se rendaient pas à la police ».
En Éthiopie, des refuges transitoires soutenus par ONU Femmes offrent des services d’importance cruciale aux victimes.
Natalia Klinsky Amelunge. Photo courtesy of Natalia Klinsky Amelunge
« Ce que nous subissons en ce moment est une leçon de vie pour n’importe qui. »
En Bolivie, une campagne est axée sur la prévention de la violence contre les femmes.
Emanuela Paul is the Rethinking Power Program Coordinator with Beyond Borders/Depase Fwontyè yo. Photo Courtesy of Beyond Borders
Au moment où Haïti affronte la COVID-19, les services de protection des femmes et des filles en situation de handicap sont essentiels
En Haïti, le Fonds d’affectation spéciale de l’ONU aide les organisations de base à adapter leurs activités de sensibilisation communautaires
COVID-19 affected face-to-face service provision for crisis centres across the Pacific, with many using phone and online mediums to continue providing critical support to survivors of violence against women and girls. Photo credit: UN Women/ Trisha Toangwera .
Dans le Pacifique, les centres de crise répondent à la COVID-19 dans des situations de catastrophe naturelle
Aux Fidji et aux Tonga, ONU Femmes aide les centres de crise à passer à des services d’assistance en ligne et à faire connaître les numéros des services d’ assistance téléphonique
Des initiatives novatrices destinées à protéger les femmes et les enfants dans les centres de quarantaine au Viet Nam
Le Gouvernement du Viet Nam, l’UNICEF et ONU Femmes ont distribué des documents avec des conseils à 392 centres de quarantaine pendant la COVID-19
In Haiti, UN Trust Fund Grantee Beyond Borders has adapted their work to spread awareness on COVID-19 and distribute face masks to protect people in public spaces. Photo: Beyond Borders.
En première ligne dans la pandémie de la COVID-19, les organisations de femmes fournissent des services vitaux en tant que premiers intervenants
Le Fonds d’affectation spéciale de l’ONU renforce son aide aux organisations de base afin de mettre à disposition des lignes téléphoniques gratuites et un soutien juridique et psychosocial en ligne.

Ressources