Faits et chiffres : violence à l’égard des femmes

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Facts and figures violence against women

La prévalence de la violence à l’égard des femmes et des filles

  • La violence contre les femmes et les filles à échelle mondiale : Dans le monde, on estime que 736 millions de femmes– soit près d’une sur trois – ont subi au moins une fois des violences sexuelles et/ou physiques de la part d’un partenaire intime, des violences sexuelles en dehors du couple, ou les deux (30 pour cent des femmes âgées de 15 ans et plus). Ce chiffre ne tient pas compte du harcèlement sexuel. Les taux de dépression, de troubles anxieux, de grossesses non planifiées, d’infections sexuellement transmissibles et de VIH sont plus élevés chez les femmes qui ont subi des violences que chez celles qui n’en ont pas subi, de même que de nombreux autres problèmes de santé qui peuvent perdurer après la fin des violences.
  • La violence par des partenaires intimes : La plupart des violences contre les femmes sont perpétrées par le mari ou le partenaire intime actuel ou passé. Plus de 640 millions de femmes âgées de 15 ans et plus ont subi des violences de la part d’un partenaire intime (26 pour cent de cette tranche de population).

Fémicides/féminicides

Les facteurs de risque de violence à l’égard des femmes et des filles

Les femmes qui subissent plusieurs formes de discrimination sont exposées à un risque plus élevé de violence et sont plus vulnérables à ses conséquences.

  • La violence contre les adolescentes : elles sont plus à risque de subir des violences de la part de partenaires intimes que les femmes adultes. À l'âge de 19 ans, près d'une adolescente sur quatre (24 pour cent) ayant été en couple a déjà été victime de violences physiques, sexuelles ou psychologiques de la part d'un partenaire.
  • Violence conjugale et inégalités de genre dans les Caraïbes: Une analyse régionale des enquêtes sur la santé des femmes menée dans cinq États membres de la CARICOM– Grenade, Guyana, Jamaïque, Suriname et Trinité-et-Tobago – de 2016 à 2019 a révélé que les femmes âgées de 15 à 64 ans qui ont déjà vécu en couple avec des hommes ayant des attitudes et des comportements qui renforcent la position dominante des hommes sur les femmes et perpétuent les inégalités entre les sexes étaient plus susceptibles d’avoir subi des violences conjugales au moins une fois dans leur vie. Les comportements destinés à contrôler le corps des femmes, leur autonomie et leurs contacts avec les autres sont également fortement corrélés à un risque accru de violence conjugale.
  • Les femmes en situation de handicap déclarent un taux plus élevé de toutes les formes de violence intime conjugale que les femmes sans handicap. Une étude récente a confirmé un lien étroit entre le handicap et le risque accru de violence. Une étude menée dans l'Union européenne a révélé que les femmes en situation de handicap étaient plus exposées aux violences et que ce risque était encore plus élevé chez celles ayant de faibles revenus.

Les crises climatiques, sanitaires et humanitaires alimentent la violence contre ses femmes et les filles

Les crises enchevêtrées, notamment les crises économiques, les conflits et le changement climatique, intensifient la violence basée sur le genre, avec les femmes marginalisées qui sont confrontées à des formes disproportionnées et multiples de discriminations.

La violence sexuelle à l’égard des femmes et des filles

Traite des êtres humains et exploitation des femmes

La violence à l’égard des filles

Les mutilations génitales féminines

Les mutilations génitales féminine(MGF) reste une pratique profondément ancrée touchant des millions de femmes et de filles dans le monde. Malgré les efforts mondiaux pour l'éliminer, la MGF continue de poser de graves risques pour la santé, de violer les droits humains fondamentaux et de perpétuer l'inégalité entre les sexes, en particulier dans certaines régions d'Afrique et du Moyen-Orient.

La violence à l’égard des femmes et des filles facilitée par la technologie

L’absence de définition commune de la violence à l’égard des femmes et des filles facilitée par la technologie se traduit par un manque de données comparables au niveau mondial. Toutefois, les données collectées aux niveaux national et régional confirment des taux de prévalence élevés.

La violence à l’égard des femmes dans la vie publique

Les femmes engagées dans la vie publique, y compris les parlementaires et les journalistes, sont confrontées à des niveaux élevés de violence psychologique, de harcèlement et de menaces, souvent liés à leur genre. Ces formes de violence menacent non seulement leur sécurité personnelle, mais entravent également l'égalité des sexes et la participation démocratique.

Le signalement des violences faites aux femmes

Les lois sur la violence à l’égard des femmes et des filles

Financement pour mettre fin aux violences contre les femmes et les filles

Le coût économique de la violence à l’égard des femmes et des filles

La violence contre les femmes peut entraîner des coûts importants pour l’État, les victimes/survivantes et les communautés. Les coûts sont à la fois directs et indirects, tangibles et intangibles. Par exemple, le coût des salaires des personnes qui travaillent dans les abris est un coût tangible et direct. Les coûts sont supportés par tous, y compris les victimes/survivantes, les auteurs de violences, le gouvernement et la société en général.