Mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles : l’Initiative Spotlight
Dans le but de mettre fin à toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles d’ici 2030, l’Union européenne et les Nations Unies collaborent depuis 2017 pour renforcer, promouvoir et protéger les droits des femmes et des filles dans le monde entier. L’Initiative Spotlight est un programme doté d’une enveloppe de 500 millions d’euros, destiné au déploiement d’investissements ciblés à grande échelle en Afrique, en Asie, en Amérique latine et dans les Caraïbes, et dans le Pacifique.
Nos solutions
En Afrique, l’initiative vise à l’élimination de la violence sexuelle et basée sur le genre, tout comme des pratiques néfastes, et elle permettra d’intensifier les programmes déjà en place de lutte contre les mutilations génitales féminines et le mariage des enfants dans toute la région. Au Zimbabwe, par exemple, un groupement de jeunes bénévoles surnommé « Innovateurs contre la violence basée sur le genre », a mis en place un groupe WhatsApp intitulé « Prendre position contre la VBG » afin de discuter, d’informer, de former, et d’orienter vers des services spécialisés les survivantes et les femmes subissant des violences pendant la pandémie de Covid-19.
En Asie du Sud-Est, l’initiative, connue sous le nom de Programme sûr et équitable, poursuit l’ambition de mettre fin au problème de la traite des femmes et des filles et de leur exploitation au travail. ONU Femmes s’emploie à répondre aux besoins des travailleuses migrantes dans la région, en particulier en ces temps de pandémie, et travaille en étroite collaboration avec les prestataires de services pour mettre en place des services de soutien en ligne.
En Amérique latine, l’initiative est centrée sur le problème du féminicide et tente de le faire reculer ; et au Honduras, ONU femmes travaille en partenariat avec OXFAM à la création de mouvements pour atteindre les populations les plus marginalisées du pays, notamment les femmes, les jeunes femmes et les filles autochtones, les femmes afro-honduriennes, les femmes transgenre et les femmes en situation de handicap.
Dans la région du Pacifique, l’initiative vise à mettre fin à la violence domestique. En Papouasie-Nouvelle-Guinée, ONU Femmes soutient la réouverture de résidences protégées ainsi que leur maintien en fonctionnement en dépit des restrictions imposées par la crise sanitaire liée au coronavirus.
Dans les Caraïbes, l’initiative vise à lutter contre la violence familiale, et à Trinité-et-Tobago, ONU Femmes soutient les organisations de la société civile pendant la pandémie, afin de les aider à promouvoir des actions de prévention par le biais de formations en ligne.
Enfin, en Asie centrale, l’initiative cherche à combattre la violence sexuelle et basée sur le genre ainsi que les pratiques néfastes. Au Kirghizistan, par exemple, ONU Femmes travaille avec des influenceurs communautaires pour préparer des messages publicitaires pour leur diffusion sur les médias sociaux, véhiculant d’importants conseils pour faire évoluer les comportements. Ces messages ont été partagés plus de trois mille fois sur Instagram et Facebook.
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