Faits et chiffres

Conflit

  • 125 millions de personnes ont eu besoin d’aide humanitaire en 2015 [1].
  • Les conflits n’affectent pas les femmes, les filles, les garçons et les hommes de la même manière. Les femmes et les filles font face à des risques accrus en raison du déplacement et de l’effondrement des structures de protection et du soutien dont elles bénéficient normalement. Elles doivent en outre accomplir davantage de tâches liées aux soins, par exemple aller chercher de l’eau et de la nourriture et s’occuper des malades [2].
  • Dans le monde entier, environ 35 pour cent des femmes ont subi des violences physiques ou sexuelles et la violence fondée sur le genre augmente dans les situations de conflit [3]. Plus de 70 pour cent des femmes ont connu des violences fondées sur le genre dans un contexte de crise [4].

Et aussi »

  • En 2015, environ 65 millions de personnes ont été déplacées de force à travers le monde du fait de violences et de persécutions [4]. De plus, on estime que 89 millions de personnes ont été touchées par des catastrophes naturelles [5].
  • En février 2017, 6,5 millions de Syriens étaient déplacés à l’intérieur de leur propre pays [6] et plus de 4,9 millions de Syriens vivaient dans les pays voisins en tant que réfugiés [7]. Environ la moitié de ces réfugiés étaient des femmes [8]. Le commerce agricole et l’économie non structurée sont souvent les secteurs les plus touchés par les crises. Comme les femmes sont surreprésentées dans ces secteurs, elles sont plus susceptibles de subir des pertes économiques. Qui plus est, la journée de travail des femmes est plus longue que celle des hommes, ce qui limite leur capacité à participer aux réunions de prise de décisions communautaires pour l’intervention humanitaire [9].
  • Au Yémen, moins de 1 pour cent des propriétaires terriens sont des femmes, alors qu’elles représentent 60 pour cent de la main-d’œuvre dans l’agriculture [10].
  • Selon un récent rapport, plus d’un tiers des réfugiées syriennes âgées de 20 à 24 ans se sont mariées avant l’âge de 18 ans [11]. Le taux de mariages d’enfants en Syrie est aujourd’hui quatre fois plus élevé qu’avant la crise [12]. Bien que les mariages d’enfants soient une pratique courante au Yémen depuis longtemps, les taux ont augmenté, passant de 32 pour cent [13] à 52 pour cent ces dernières années, car les dots se sont effondrées et le mariage précoce représente un mécanisme d’adaptation pour les familles [14].
  • L’espérance de vie des Syriennes a reculé, passant de 75,9 à 57,7 ans [15].
  • Toutes les formes de violence à l’égard des femmes augmentent lors des catastrophes et des déplacements [16]. En Syrie, aussi bien les femmes que les hommes ont signalé une intensification des violences au sein du foyer en raison de facteurs de stress externes [17].
  • Dans les situations de conflit, le nombre de ménages dirigés par une femme progresse nettement pendant et après le conflit, et ces ménages sont souvent les plus pauvres. Quelque 39 pour cent des ménages syriens en Jordanie sont dirigés par une femme [18]. En Jordanie, le revenu des ménages dirigés par une femme est inférieur à celui des ménages dirigés par un homme, cette différence pouvant aller jusqu’à un tiers [19].
  • Comme dans toutes les situations d’urgence humanitaire, les femmes et les filles sont parmi les plus vulnérables. Elles font face à un risque nettement plus élevé de grossesse non désirée, de violence basée sur le genre, de maladies sexuellement transmissibles et de mortalité maternelle [20]. Ainsi, 430 000 Syriennes, dont des réfugiées et des femmes vivant encore en Syrie, sont enceintes et ont besoin de recevoir des soins maternels [21].
  • Soixante pour cent des décès maternels évitables se produisent dans le cadre de conflits, de déplacements ou de catastrophes naturelles [22]. Chaque jour, 507 femmes et adolescentes meurent de complications de la grossesse et de l’accouchement dans des situations d’urgence [23].
  • Plus d’un tiers (36 pour cent) des enfants non scolarisés dans le monde entier vivent dans des pays touchés par la guerre. Dans les zones de conflit, le risque que les adolescentes ne soient pas scolarisées est presque deux fois plus élevé (90 pour cent) que dans d’autres pays épargnés par les conflits [24]. Il arrive souvent que les filles ne soient pas envoyées à l’école pour des raisons de sécurité [25].

Catastrophes

  • Depuis 1970, le nombre de personnes exposées aux inondations et aux cyclones tropicaux a doublé, et les femmes et les enfants doivent porter un fardeau écrasant pendant et après les crises [26].
  • Du fait des changements de température, de la hausse des précipitations et de l’élévation du niveau de la mer, entre autres facteurs, le changement climatique mondial est déjà en train de modifier les niveaux de risque et d’aggraver les risques de catastrophe. Selon le Bureau des Nations Unies pour la prévention des catastrophes, 87 pour cent des catastrophes qui se sont produites de 2005 à 2015 étaient liées au climat [27].
  • Les femmes et les filles sont exposées de manière disproportionnée au risque de perdre leurs moyens d’existence, leur sécurité et même leur vie pendant et après les catastrophes. Au Bangladesh, pendant la mousson, les inondations affectent les femmes et les filles de manière disproportionnée, car nombre d’entre elles ne savent pas nager ou ne sont pas en mesure de quitter leur foyer en raison d’obstacles culturels [28].
  • Les lacunes dans les données continuent de nous empêcher de bien comprendre l’impact des catastrophes sur les femmes et les filles par opposition à celui qu’elles ont sur les hommes et les garçons, et donc de le prévenir et d’y répondre. Les recherches ont néanmoins constaté les faits suivants :
    • Les catastrophes du type sécheresses, inondations et tempêtes tuent plus de femmes que d’hommes en raison des inégalités structurelles entre les sexes [29].
    • Pendant une sécheresse, les filles sont plus susceptibles de manquer l’école, car on a besoin d’elles pour aller chercher de l’eau et prendre soin des membres de la famille [30]. Les sécheresses et les périodes sèches prolongées conduisent aussi à une augmentation des pratiques néfastes contre les femmes, par exemple la violence domestique, le mariage d’enfants, le viol nuptial et les mutilations génitales féminines [31]. Les femmes et les filles doivent parcourir de plus longues distances pour aller chercher de l’eau, ce qui les expose à un risque accru d’agression sexuelle [32].
    • Dans une province d’Indonésie, plus de 70 pour cent des personnes qui ont perdu la vie lors du tsunami de 2004 étaient des femmes [33].
    • L’ouragan Katrina, qui a frappé La Nouvelle-Orléans, aux États-Unis, en 2005, a majoritairement affecté des femmes afro-américaines — qui constituent déjà la communauté la plus pauvre et la plus marginalisée de la région [34].
    • Selon les estimations, 87 pour cent des femmes non mariées et 100 pour cent des femmes mariées ont perdu leur principale source de revenus lorsque le cyclone Nargis s’est abattu sur le delta d’Irrawaddy, au Myanmar, en 2008 [35].
  • Après le séisme de 2015 au Népal, le FNUAP a estimé que 2 millions de femmes et de filles en âge de procréer avaient été touchées par la crise, dont environ 126 000 femmes enceintes. Les services de santé habituels étant perturbés, le Fonds pour la population a estimé que 1 500 femmes par mois auraient du mal à accéder aux services de santé de la procréation et risqueraient par conséquent de développer des complications mettant leur vie en péril. [36].
  • Des études ont montré que, comme le rôle attribué aux femmes est de donner des soins, elles sont plus susceptibles de faire des sacrifices en cas de catastrophe, par exemple en consommant moins de nourriture, pour le bien-être de leur famille. En outre, elles risquent davantage de se retrouver en situation de vulnérabilité économique, car les hommes migrent souvent suite à une catastrophe naturelle. Cela peut mener au divorce, à l’abandon et à la polygamie. La pratique du mariage d’enfants progresse souvent afin d’atténuer cette vulnérabilité économique pour les petites filles [37].
  • Lors des catastrophes naturelles, le risque de viol, d’exploitation sexuelle et de comportements à risque accroît fortement le risque de grossesse non désirée, d’infections sexuellement transmissibles et de complications liées à la santé de la procréation [38].
  • Les données sur les dégâts causés par les catastrophes et les évaluations des préjudices subis sont rarement ventilées par sexe et sont généralement consignées en termes de ressources de production, qui tendent à appartenir aux hommes. L’impact des catastrophes sur les femmes s’en trouve considérablement sous-estimé [39].

Investir en faveur de l’égalité des sexes dans l’action humanitaire

  • En 2015, seulement 0,5 pour cent des financements accordés à l’action humanitaire ont servi à appuyer la lutte contre la violence basée sur le genre. La majorité de l’aide destinée à l’égalité des sexes dans les contextes fragiles est consacrée à l’éducation et à la santé [40].
  • Dans le camp de réfugiés de Za’atari, en Jordanie, en dépit de la hausse du nombre de ménages réfugiés dirigés par une femme et alors que les femmes et les filles représentaient la moitié de la population, 76 pour cent des opportunités de travail rémunéré ciblaient les hommes avant l’intervention d’ONU Femmes. Pour remédier à ce déséquilibre, ONU Femmes a conçu un programme « travail contre rémunération » axé sur les femmes dans le cadre des espaces sûrs « Oasis ». Ce programme est maintenant le plus grand programme « travail contre rémunération » axé sur les femmes dans le camp de Za'atari, 87 pour cent des personnes touchées étant des femmes [41].
  • L’aide bilatérale ciblant l’égalité des sexes dans les États fragiles a été multipliée par quatre au cours des dix dernières années, mais elle reste insuffisante [42].
  • Le montant total de l’aide humanitaire internationale, provenant aussi bien des donateurs publics que des donateurs privés, a augmenté pour la troisième année consécutive, atteignant un nouveau record. Les pays donateurs ont donné presque 11 pour cent de plus que l’année précédente, contre une augmentation de 13 pour cent pour les donateurs privés, le montant total des contributions s’élevant à 28 milliards de dollars américains [43].
  • Un système de repérage des activités contribuant à l’égalité des sexes a été introduit il y a six ans pour suivre la proportion des financements consacrés à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes et des filles. Toutefois, en dépit d’améliorations dans la communication des informations, presque les deux tiers des financements n’ont pas utilisé ce système du tout [44]. ONU Femmes apporte un soutien actif aux efforts menés actuellement pour mettre à jour et améliorer le système de repérage des activités contribuant à l’égalité des sexes.
  • L’utilisation de données ventilées par sexe et par âge et l’analyse genre comptent parmi les moyens les plus efficaces de promouvoir l’égalité des sexes dans l’action humanitaire. Pourtant, un rapport publié récemment a constaté que seulement 40 pour cent des évaluations des besoins coordonnées fournissaient des données ventilées par sexe et par âge pour tous les secteurs et que 20 pour cent en fournissaient pour un seul secteur [45].
  • Pour promouvoir l’égalité des sexes, les organisations humanitaires doivent s’efforcer de parvenir à l’équilibre entre les sexes dans leurs effectifs, et ce, à tous les niveaux. Cependant, des travaux de recherche ont récemment montré que les hommes représentent toujours la grande majorité des acteurs humanitaires et que les femmes n’occupent souvent que des postes à valeur toute symbolique [46].

Notes

[1] OCHA (2016). « World Humanitarian Data and Trends 2016 », p. 2, disponible à l’adresse http://interactive.unocha.org/publication/2016_datatrends/

[2] ActionAid (2016). « On the frontline: Catalyzing women’s leadership in humanitarian action », p. 20. Disponible à l’adresse http://www.actionaid.org/sites/files/actionaid/on_the_frontline_catalysing_womens_leadership_in_humanitarian_action.pdf

[3] OCHA (2016). « World Humanitarian Data and Trends 2016 », p. 3, disponible à l’adresse http://interactive.unocha.org/publication/2016_datatrends/WHDT2016.pdf

[4] ActionAid (2016). « On the frontline: Catalyzing women’s leadership in humanitarian action », p. 10, disponible à l’adresse http://www.actionaid.org/sites/files/actionaid/on_the_frontline_catalysing_womens_leadership_in_humanitarian_action.pdf.

[5] Development Initiatives (2016). « Global Humanitarian Assistance Report 2016 », p. 6, disponible à l’adresse http://www.globalhumanitarianassistance.org/wp-content/uploads/2016/07/GHA-report-2016-full-report.pdf.

[6] UNICEF (2017). « Syria Crisis February 2017 Humanitarian Results », p. 2. Disponible à l’adresse http://reliefweb.int/report/syrian-arab-republic/unicef-syria-crisis-situation-report-february-2017-humanitarian-results

[7] Ibid, p. 1.

[8] HCR (2017). « Réponse régionale à la crise des réfugiés en Syrie ». Disponible à l’adresse http://data.unhcr.org/syrianrefugees/regional.php.

[9] ActionAid (2016). « On the frontline: « Catalyzing women’s leadership in humanitarian action », p. 10. Disponible à l’adresse http://www.actionaid.org/sites/files/actionaid/on_the_frontline_catalysing_womens_leadership_in_humanitarian_action.pdf.

[10] Humanitarianresponse.info. « Gender considerations in the Humanitarian Response in Yemen ». Disponible à l’adresse https://www.humanitarianresponse.info/en/operations/yemen/gender-considerations-humanitarian-response-yemen.

[11] FNUAP (2017). « Regional situation report for Syria crisis ». http://www.unfpa.org/sites/default/files/resource-pdf/

[12] FNUAP (2017). « Regional Situation Report for Syria Crisis », n° 53, p. 1, disponible à l’adresse http://www.unfpa.org/sites/default/files/resource-pdf/UNFPA_Regional_Situation_Report_for_Syria_CrisisIssue_No._53_January.pdf

[13] OCHA (2016). « Humanitarian Bulletin Yemen », p. 3. Disponible à l’adresse https://www.humanitarianresponse.info/system/files/documents/files/november_hb-_issue_18_0.pdf

[14] OCHA (2017). « Humanitarian Needs Overview », p. 16. Disponible à l’adresse http://reliefweb.int/sites/reliefweb.int/files/resources/YEMEN 2017 HNO_Final.pdf

[15] FNUAP (2016). « More than numbers. Regional Overview: Responding to gender-based violence in the Syria crisis », p. 5. Disponible à l’adresse http://www.unfpa.org/sites/default/files/pub-pdf/unfpa_gbv_take10-may17-single41.pdf.

[16] Care International (2017). « Suffering in silence: The 10 most under-reported humanitarian crises of 2016 », p.17. Disponible à l’adresse http://www.care.org/sites/default/files/documents/report_suffering_in_silence_web_version.pdf

[17] FNUAP (2016). « More than numbers. Regional Overview: Responding to gender-based violence in the Syria crisis », p. 12. Disponible à l’adresse http://www.unfpa.org/sites/default/files/pub-pdf/unfpa_gbv_take10-may17-single41.pdf,

[18] Care International (20 juin 2016). « New CARE study: Four in five Syrian refugees struggle below the poverty line, face increasing challenges ». Disponible à l’adresse http://www.careinternational.org.uk/new-care-study-four-five-syrian-refugees-struggle-below-poverty-line-face-increasing-challenges.

[19] CARE International (2016). «Women, Work & War: Syrian women and the struggle to survive five years of conflict », p. 5. Disponible à l’adresse http://www.care.org/sites/default/files/documents/Syria_women_and_work_report_logos_07032016_web.pdf

[20] Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) (2015). « État de la population mondiale 2015 − À l’abri dans la tourmente : un programme porteur de changements pour les femmes et les filles d’un monde en crise ». Disponible à l’adresse https://www.unfpa.org/sites/default/files/pub-pdf/State_of_World_Population_2015_FR.pdf

[21] FNUAP (2016). « More than numbers. Regional Overview: Responding to gender-based violence in the Syria crisis », p. 2. Disponible à l’adresse http://www.unfpa.org/sites/default/files/pub-pdf/unfpa_gbv_take10-may17-single41.pdf.

[22] Care International (2017). « Suffering in silence: The 10 most under-reported humanitarian crises of 2016 », p. 17. http://www.care.org/sites/default/files/documents/report_suffering_in_silence_web_version.pdf

[23] OCHA (2016). « World Humanitarian Data and Trends 2016 », p. 39. Disponible à l’adresse http://interactive.unocha.org/publication/2016_datatrends/

[24] UNESCO (2015). « L’aide humanitaire pour l’éducation : les raisons de son importance, pourquoi il faut l’intensifier », p. 2. Disponible à l’adresse http://en.unesco.org/gem-report/humanitarian-aid-education-why-it-matters-and-why-more-needed#sthash.jLQ0T3BW.dpbs

[25] Plan International (2016). « A time of transition: Plan International’s work with and for adolescents in humanitarian settings », p. 67. https://plan-international.org/publications/time-transition-adolescents-humanitarian-settings#download-options

[26] Bureau des Nations Unies pour la prévention des catastrophes (2011). « Global Assessment Report », p. 22, disponible à l’adresse http://www.preventionweb.net/english/hyogo/gar/2011/en/bgdocs/GAR-2011/GAR2011_Report_Chapter2.pdf

[27] Bureau des Nations Unies pour la prévention des catastrophes (2015). « Ten-year review finds 87per cent of disasters climate-related ». Disponible à l’adresse https://www.unisdr.org/archive/42862

[28] Care International (2017). « Suffering in silence: The 10 most under-reported humanitarian crises of 2016 », p. 12. Disponible à l’adresse http://www.care.org/sites/default/files/documents/report_suffering_in_silence_web_version.pdf

[29] Organisation mondiale de la santé. « Changement climatique, genre et santé » (Genève, 2011) ; « L’égalité des sexes et l’autonomisation de la femme dans le contexte des catastrophes naturelles (E/CN.6/2014/13) », rapport du Secrétaire général, p. 2.

[30] Virginie Le Masson, Sheri Lim, Mirianna Budimir, Jasna Selih Podboj (2016). « Disasters and violence against women and girls. Can disasters shake social norms and power relations? », p. 10. Disponible à l’adresse https://www.odi.org/sites/odi.org.uk/files/resource-documents/11113.pdf

[31] Opondo, M., Abdi, U. et Nangiro, P. (2016). «Assessing Gender in Resilience Programming: Uganda». BRACED, Resilience Intel, p. 11. Disponible à l’adresse https://www.odi.org/sites/odi.org.uk/files/odi-assets/publications-opinion-files/10215.pdf

[32] Le Masson, V. (2016). «Gender and Resilience: from Theory to Practice», document de travail du programme BRACED, ODI, Londres, p. 25. Disponible à l’adresse https://www.odi.org/publications/9967-gender-and-resilience-theory-practice

[33] Oxfam International (2005). «The Tsunami’s Impact on Women », p. 4. Disponible à l’adresse http://policy-practice.oxfam.org.uk/publications/the-tsunamis-impact-on-women-115038

[34] Ibid, p. 2

[35] Ibid, p. 2

[36] ONU Femmes (2015). « New Gender Alert highlights the need to ensure leadership roles for women in post-earthquake Nepal », p. 2. Disponible à l’adresse https://www.unwomen.org/-/media/headquarters/attachments/sections/news/stories/2015/iasc%20gender%20reference%20group%20%20nepal%20gender%20alert%20may%2018%202015%20finalised.pdf?vs=3528

[37] Randall Abate (2016). Climate Justice: Case Studies in Global and Regional Governance Challenges, p. 503.

[38] Conseil économique et social des Nations Unies (2014). « L’égalité des sexes et l’autonomisation de la femme dans le contexte des catastrophes naturelles », rapport du Secrétaire général, p. 9. Disponible à l’adresse http://undocs.org/fr/E/CN.6/2014/13

[39] Badshaw et Fordham (2013). « Women, Girls and Disasters: A Review for DFID », p. 14

[40] OCHA (2016). « World Humanitarian Data and Trends 2016 », p. 40. Disponible à l’adresse http://interactive.unocha.org/publication/2016_datatrends/

[41] Groupe consultatif de haut niveau du Secrétaire général des Nations Unies sur l’autonomisation économique des femmes (2015). « Building Resilience and Dignity in Refugee Settings », pp. 1-4. Disponible à l’adresse http://www.womenseconomicempowerment.org/assets/reports/country/Building%20resiliency%20and%20dignity%20in%20refugee%20settings_UNW%20Jordan.pdf

[42] OCHA (2016). « World Humanitarian Data and Trends 2016 », p. 48. Disponible à l’adresse http://interactive.unocha.org/publication/2016_datatrends/

[43] Global Humanitarian Assistance (2016), p. 6. Disponible à l’adresse http://www.globalhumanitarianassistance.org/wp-content/uploads/2016/07/GHA-report-2016-full-report.pdf,

[44] IASC (2015). « Gender equality in the 2015 strategic response plan », p. 10. Disponible à l’adresse http://reliefweb.int/sites/reliefweb.int/files/resources/gender_equality_in_the_strategic_response_plan_2015.pdf

[45] ACAPS (2016). « Meeting information needs? A review of ten years of multisector coordinated needs assessment reports », p. 4. Disponible à l’adresse https://www.acaps.org/sites/acaps/files/resources/files/acaps_report-a_review_of_ten_years_of_multisector_coordinated_needs_assessment_reports_january_2016.pdf

[46] Plan International (2016). « A time of transition: Plan International’s work with and for adolescents in humanitarian settings », p. 28. Disponible à l’adresse https://plan-international.org/publications/time-transition-adolescents-humanitarian-settings#download-options


[Page mise à jour en Mai 2017.]