Le Mozambique demeure ferme dans sa volonté de combattre des pratiques traditionnelles nocives et étendra la protection sociale ainsi que l’accès à des ressources productives
Les directives de la planification nationale du Mozambique comporteront une forte composante liée au genre, assortie de dispositions de soutien technique et de renforcement des capacités devant permettre aux institutions publiques d’atteindre les objectifs fixés dans ce domaine. Le pays demeure ferme dans sa volonté de combattre les pratiques nocives sexospécifiques qui violent les droits de la personne, par exemple les mariages précoces, les abus sexuels et la traite d’enfants. L’élaboration d’une stratégie nationale sur ces questions est en cours, comme l’est un réexamen de la politique actuelle afférente aux genres et de son application en vue de mettre fin aux pratiques discriminatoires. Le Mozambique va également étendre son dispositif de protection sociale et faire accéder les femmes à des ressources productives et à des activités génératrices de revenus. Il soutient les principes de l’Union africaine et des Nations Unies concernant l’égalité des sexes et les droits de la femme. Prenant la parole à la réunion de leaders mondiaux le 27 septembre 2015, le président Filipe Jacinto Nyusi a déclaré : « Nous restons fermes dans notre combat des pratiques sexospécifiques nuisibles qui violent les droits humains, telles que les mariages précoces, les abus sexuels et le trafic d’enfants ».