En gros plan: renforcer l’accès des femmes à la justice

Pendant le débat de haut niveau de la 67e Assemblée générale des Nations Unies, les dirigeants mondiaux mettront l'accent sur le renforcement de l'état de droit, soulignant son rôle central pour la paix et la sécurité internationales et pour la réalisation des droits de l'homme universels.

Cette première réunion de haut niveau de l'Assemblée générale uniquement consacrée à l'état de droit rassemblera les gouvernements et la société civile en vue d'examiner les progrès réalisés et les défis existants aux niveaux national et international pour ce qui est d'assurer l'état de droit.

Aujourd'hui, les femmes sont souvent exclues de l'état de droit. Avant la réunion, ONU Femmes appelle les gouvernements à témoigner de leur solide engagement et à accélérer les actions et politiques visant à renforcer l'accès des femmes à la justice ainsi qu'à promouvoir un système de justice réceptif favorisant l'égalité des droits, des chances et de la participation des femmes.

Avec les États membres et les partenaires de la société civile, ONU Femmes organise pendant l'Assemblée générale plusieurs manifestations sur le renforcement de l'accès des femmes à la justice. Soulignant que la justice est le fondement de l'égalité des sexes et de l'autonomisation des femmes, ces événements appelleront à prendre des mesures urgentes pour :

  • Renforcer l'accès des femmes à la justice aux niveaux local et national, promouvoir une plus grande participation des femmes au secteur de la justice, des réformes institutionnelles novatrices, un engagement sur le plan de la justice informelle, et mettre l'accent sur la protection du droit des femmes à la justice pendant les périodes postconflictuelles, par le biais des mécanismes de justice transitionnelle et des processus de réparation;
  • Prévenir la violence sexuelle et la criminalité en période de conflit et protéger les femmes contre les divers abus dont elles sont victimes, depuis les viols à grande échelle jusqu'aux déplacements massifs, ces dernières étant systématiquement visées dans les pays en situation conflictuelle ou postconflictuelle;
  • Assurer que les rescapées des pays en situation postconflictuelle obtiennent justice et établir une justice globale et une responsabilité pénale pour les crimes sexuels. La combinaison de la violence et de l'affaiblissement de la protection sociale constitue une entrave aux progrès dans le domaine des droits de la femme. Il est essentiel de garantir des réparations aux rescapées des violences sexuelles et sexistes. Ce qui peut permettre de lier les recours offerts aux individus aux efforts déployés en vue d'éliminer la marginalisation économique et sociale, en s'attaquant aux causes profondes de la violence à l'égard des femmes dans les pays traversant une période de transition.