La pandémie fantôme : la violence contre les femmes pendant la COVID-19
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L’enjeu
Une femme sur trois dans le monde doit affronter de la violence physique ou sexuelle venant principalement d’un partenaire intime. La violence contre les femmes et les filles constitue une violation des droits humains.
Depuis l’apparition de la COVID-19, les données et les rapports provenant de ceux évoluant en première ligne montrent que tous les types de violence contre les femmes et les filles, et surtout la violence domestique, se sont accrus.
C’est la pandémie parallèle qui se développe pendant la crise de la COVID-19, et nous avons besoin d’un effort collectif mondial pour l’arrêter. À mesure que les cas de COVID-19 continuent de mettre les soins de santé à rude épreuve, les services essentiels tels que les abris contre la violence domestique et l’assistance téléphonique ont atteint leur capacité maximale. Davantage doit être fait pour donner la priorité à la lutte contre la violence perpétrée à l’encontre des femmes dans la riposte contre la COVID-19 et les efforts de relèvement.
Chacun a un rôle à jouer.
ONU Femmes fournit des informations actualisées et apporte un appui aux programmes vitaux visant à lutter contre la pandémie parallèle de la violence contre les femmes pendant la COVID-19.
La pandémie de l’ombre: la violence domestique après COVID-19
Depuis l'épidémie de COVID-19, la violence contre les femmes et les filles s'est intensifiée dans les pays du monde entier. Alors que les mesures de confinement contribuent à limiter la propagation du virus, les femmes et les filles victimes de violence domestique sont de plus en plus isolées des personnes et des ressources qui peuvent les aider. Dans cette nouvelle annonce de service public, ONU Femmes s'associe à Kate Winslet pour mettre en lumière la pandémie de l’ombre et partager trois choses que vous pouvez faire pour aider.
Nicole Kidman: "Vous aussi, jouez un rôle pour mettre fin aux violences faites aux femmes”
Brèves
- Dans le monde, même avant l’apparition de la pandémie de COVID-19, une femme sur trois était victime de violences physiques ou sexuelles venant principalement d’un partenaire intime.
- Les dernières données dont on dispose indiquent une augmentation des appels à des services d’assistance dans de nombreux pays depuis l’apparition de la COVID-19.
- Le harcèlement sexuel et d’autres formes de violence contre les femmes continuent de se produire dans les rues, les lieux publics et en ligne.
- Les victimes disposent d’informations limitées sur les services disponibles et elles y sont peu sensibilisées, et l’accès aux services d’assistance est limité.
- Dans certains pays, les ressources et les efforts ont été détournés de la réponse à la violence faite aux femmes vers l’aide immédiate contre la COVID-19.
Apprendre et partager
Passer à l’action
Comment vous pouvez aider
Nos activités
ONU Femmes concentre ses interventions dans six domaines dans sa réponse à la COVID-19 :
- La prévention et la sensibilisation
- L’accès aux services essentiels, y compris les services d’assistance téléphonique et les abris
- La violence contre les femmes dans les lieux publics
- La violence en ligne et celle que permettent les TIC contre les femmes et les filles
- Soutien aux évaluations rapides et à la collecte de données
- Le « devoir de protection de la santé » de la part du secteur privé dans l’aide aux employés
Pendant la durée de la COVID-19, ONU Femmes travaille activement pour prévenir la violence et favoriser l’accès aux services essentiels, tels que la santé, la justice et la police, les services sociaux, les services d’assistance téléphonique ainsi que la coordination de ces services, afin de fournir un soutien aux personnes ayant été les victimes ou les témoins de la violence.