Où je me tiens : « Ce n’est pas nous qui devons être montrées du doigt ! Nos agresseurs devraient avoir honte et être poursuivis en justice ! »

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Dina Smailova. Photo : Almat Mukhamedjanov.
Dina Smailova. Photo : Almat Mukhamedjanov.

Dina Smailova, qui a été victime d’un viol collectif, a décidé de sortir de son silence, vingt-cinq ans après son agression. Aujourd’hui, elle dirige le mouvement national kazakh de lutte contre la violence sexuelle.

« Quand j’avais vingt ans, j’ai été violée par un groupe d’élèves de ma classe après le mariage d’une amie. Ma mère n’a rien voulu entendre... elle a dit que j’avais jeté la honte sur la famille et a loué un appartement pour moi en périphérie de la ville. Pendant vingt-cinq ans, mon viol est resté un secret. Pendant vingt-cinq ans, je tremblais, en silence, chaque fois que j’entendais parler d’un viol ; j’ai perdu contact avec les membres de ma famille et mes amis proches, et j’en voulais beaucoup à ma mère pour m’avoir tourné le dos.

L’an dernier, après des années de suivi psychologique, je suis sortie de mon silence. Je me suis rendu compte que mon but dans la vie était d’aider les femmes du Kazakhstan à mettre fin à cette violence terrible. »

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