Où je me tiens : « Nous voulons être entendues, être reconnues : cette terre nous appartient »

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Alice Lesepen, originaire de la communauté autochtone Rendille dans le comté de Marsabit, au Kenya, travaille avec des femmes au niveau local pour l’autonomisation des femmes autochtones. Fervente défenseuse pour l’éducation des filles et la protection des terres et traditions des populations autochtones, elle s’est entretenue récemment avec ONU Femmes sur les principales priorités de sa communauté.

Alice Lesepen  representing the Rendille peoples of Marsabit County, Kenya. Photo: UN Women/Ryan Brown
Alice Lesepen. Photo: UN Women/Ryan Brown

QuoteOriginaires d’une communauté pastorale, nous dépendons entièrement de nos terres. Nous avons du bétail, des vaches, des chameaux, des chèvres et des moutons, ce sont là nos moyens de subsistance. Nous avons une grande terre communale où nous gardons nos animaux et où nous pouvons nous déplacer librement… Nous voulons être entendues, reconnues quand nous disons que cette ressource est la nôtre, cette terre est la nôtre.

Plus jeune, je n’ai jamais eu la liberté d’étudier comme je voulais, car les filles étaient considérées comme des atouts. La communauté et les oncles prenaient les décisions. Ils pouvaient vous faire partir pour être mariée. Je me suis dit, quelque chose ne va pas. Puis j’ai pensé, maintenant que j’ai conscience que quelque chose ne va pas, que puis-je faire à ce sujet ? Je dois prendre la parole, il faut que je dise que nous pouvons prendre les choses en mains, que nous pouvons changer. J’ai commencé par moi-même, puis avec ma famille, puis j’ai continué. »

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