Mécanismes institutionnels en faveur de l'avancement des femmes

Les institutions spécialisées peuvent contribuer à la prévention de la violence à l’égard des femmes. Aux niveaux national, régional et international, elles ont joué un rôle important dans l’orientation des lois, des politiques et des programmes et dans l’avancement de l’égalité des sexes. Mais davantage d’efforts s’imposent pour combattre la violence contre les femmes. Selon une étude menée par ONU Femmes, la violence domestique est devenue illégale dans 125 pays, mais seulement 52 pays ont explicitement criminalisé le viol marital.

Il nous faut des lois et des politiques robustes, associées à des mécanismes renforcés, pour coordonner les divers acteurs et assurer une mise en application et une mise en œuvre efficaces. ONU Femmes travaille avec les gouvernements pour développer des plans d’actions nationaux informés et spécifiques afin de prévenir et de combattre la violence à l’égard des femmes, en renforçant la coordination entre les divers acteurs pour assurer des mesures durables et significatives. Nous sommes également associés avec les gouvernements, les organismes des Nations Unies, les organisations de la société civile et d’autres institutions pour renforcer les capacités et sensibiliser davantage aux causes et aux conséquences de la violence.

Nous soutenons et nous promouvons la formulation de politiques fondées sur des preuves. À ce propos, ONU Femmes souligne la nécessité de disposer de données ventilées par sexe, et elle a joué un rôle important lors du développement récent de neuf indicateurs innovants pour mesurer la violence à l’égard des femmes. Nous travaillons également avec les pays pour faire progresser le cadre normatif international. Lors de la 57e session de la Commission de la condition de la femme, les États membres ont adopté des Conclusions concertées d’une portée considérable pour mettre fin à la violence contre les femmes. Nous avons également tenu à promouvoir l’inclusion d’un objectif avec des indicateurs sur la violence à l’égard des femmes dans le Programme de développement pour l'après-2015.

La nouvelle loi entraîne l'action, donnant à beaucoup une protection

Avec le soutien d’ONU Femmes, l’ancienne République yougoslave de Macédoine a adopté une nouvelle loi contre la violence domestique en août 2014, qui élargit la définition de la violence à l’égard des femmes et introduit des formations sur l’égalité des sexes dans le système éducatif formel et pour les fournisseurs de services de la société civile. Par ailleurs, ONU Femmes est parvenue à soutenir des initiatives de plaidoyer pour encourager le pays à signer la Convention d’Istanbul, qui constitue le cadre juridique de lutte contre la violence à l’égard des femmes le plus complet qui soit.

Le Cambodge adopte une approche multidimensionnelle de la lutte contre la violence sexiste

ONU Femmes a soutenu la formulation du 2e plan d’action national cambodgien de prévention et de lutte contre la violence à l’égard des femmes, par l’intermédiaire d’un processus participatif orienté par des recherches et les voix des survivantes. Un groupe technique multisectoriel sur les sexospécificités et la violence sexiste, comprenant d’importants ministères d’exécution, des organisations de la société civile et des partenaires de développement, orientera désormais la mise en œuvre de ce plan sur la période de 2014 à 2018.

Ce que dit la Déclaration de Beijing sur les mécanismes institutionnels en faveur de l'avancement des femmes

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